Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale

En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.

Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.

Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu

Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire. 
 

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Monterrat, Antoine/Monterrat, Suzanne

Carte postale envoyée par Antoine Monterrat, soldat français engagé dans la Campagne d'Orient, à son épouse Suzanne, résidant à Biziat (Ain), datée du 13 avril 1918. Au recto, une vue générale d'une quartier de Salonique (Grèce) ravagé par l'incendie d'août 1917. Au verso, Antoine Monterrat y expose qu'il a "le cafard", n'ayant pas reçu dernièrement de nouvelles de son épouse. Un colis expédié par cette dernière semble également avoir été égaré, obligeant Antoine Monterrat à acheter une partie de sa nourriture.

Monterrat, Antoine/Monterrat, Suzanne

Carte postale envoyée par Antoine Monterrat, soldat du 223ème Régiment d'Infanterie, à son épouse Suzanne, résidant à Biziat (Ain), expédiée le 18 août 1914. Au recto, une vue de l'établissement thermal d'Aix-les-Bains (Savoie). Au verso, Antoine Monterrat déclare qu'il pense que son régiment partira bientôt mais sans connaître la destination et rappelle l'importance des nouvelles que son épouse lui envoie.

Monterrat, Antoine/Monterrat, Suzanne

Carte postale envoyée par Antoine Monterrat, soldat français engagé dans la Campagne d'Orient, à son épouse Suzanne, domiciliée à Biziat (Ain), datée du 1er août 1917. Au recto, une vue d'ensemble du vieux port de Marseille. Au verso, Antoine Monterrat rapporte que son régiment doit bientôt partir sans connaître sa destination.


Monterrat, Antoine/Monterrat, Suzanne

Carte postale envoyée par Antoine Monterrat, soldat français ayant participé à la Campagne d'Orient, a son épouse Suzanne, domiciliée à Biziat (Ain), datée du 2 août 1917. Au recto, le quai des Belges et le restaurant Basso à Marseille. Au verso, Antoine Monterrat, stationné à Marseille, pense toujours son départ pour le front oriental proche, mais sans certitude quant à la date. Il précise qu'ils ne sont pas trop mal logés même s'il regrette que la nourriture se limite à du "singe" (bœuf en conserve). L'adresse qu'il donne à son épouse pour toute correspondance se trouve à Salonique (Grèce).

Monterrat, Antoine/Monterrat, Suzanne

Carte postale envoyée par Antoine Monterrat, soldat français engagé dans la Campagne d'Orient, à sa fille Louise, résidant à Biziat (Ain), au début de l'année 1918. Au recto, un groupe de Macédoniens pose devant une botte de paille. Au verso, Antoine Monterrat, stationné à Salonique (Grèce), souhaite une bonne année à sa fille et lui dit de demander à sa mère " qu'elle te donne des grosses oranges et beaucoup de papillottes et du chocolat à la crème ".

Monterrat, Antoine

Photographie d'un groupe de soldats français. Antoine Monterrat, de Biziat (Ain) est le troisième en partant de la gauche.


Monterrat, Antoine/Monterrat, Suzanne

Carte postale envoyée par Antoine Monterrat, soldat français engagé dans la Campagne d'Orient, à son épouse Suzanne, domiciliée à Biziat (Ain). Au recto, un groupe de femmes "grecques" tricotent, assises sur le sol et vendant leur production sur le marché de Vodena (Edesse, Macédoine). Au verso, Antoine Monterrat s'attarde sur les techniques de tricotage et la qualité des chaussettes obtenues.

Desrayaud, Edouard/Ancelle, Nicolas

Cadre souvenir en l'honneur de Edouard Desrayaud, mort au champ d'honneur et Nicolas Ancelle, fait prisonnier à Verdun.

Dutour, Antoine

Récit de Pierre Dutour sur son père. Antoine Dutour est né le 27 août 1888 à Cunlhat (Puy-de-Dôme). Il est recensé par les autorités militaires sous le matricule 1221, classe 1908 au bureau de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il réside et travaille comme ajusteur-mécanicien aux chantiers navals Schneider et Cie à Chalon-sur-Saône. Il incorpore dès le 2 août 1914 le 48e Régiment d’artillerie de campagne dans lequel il est maître pointeur sur un canon de 75. Un des documents apportés par le contributeur nous apprend que son père a pris part en 1914 aux combats devant Sarrebourg du 14 au 22 août, à la bataille de Rozelieures les 25 et 26 août, aux combats sur la Mortagne du 27 août au 12 septembre et à l’attaque de Chauvoncourt les 15, 16 et 17 novembre ; en 1915 aux combats du Bois d’Ailly d’avril, mai et du 7 juillet 1915 et de Champagne (secteur de Tahure) du 1er octobre au 8 décembre 1915. Antoine Dutour a tenu trois carnets de campagne du 1er août 1914 au 13 septembre 1915 dans lesquels il relate ses batailles. Après deux ans de guerre, il est affecté le 5 avril 1916 aux chantiers navals à Chalon et retrouve son métier d’ajusteur-mécanicien. Antoine Dutour faisait partie d’une association d’Anciens combattants (UNC) et son fils se rappelle que ses premières colonies de vacances en 1938 étaient organisées par l’UNC. Par contre, le contributeur évoque le fait que son père ne lui parlait jamais de la guerre et de ce qu’il avait vécu pendant ces deux années.

Journal tenu par Antoine Dutour, maître pointeur du 48ème régiment d'artillerie de campagne, d'août 1914 au 6 avril 1915. Il y relate avec précision son quotidien, les combats menés et les conditions de vie sur le front.
Mobilisé le 1er août 1914 ("je travaillais encore à l'atelier à cinq heures"), il quitte Chalon-sur-Saône le 3 août et rejoint son régiment à Dijon (Côte-d'Or), puis Charmes (Vosges) le 5.
La légèreté de son journal les premiers jours d'août cède la place à l'inquiétude et au découragement au fur et à mesure que les combats approchent. Le 7 août, il note pour la première fois avoir entendu un coup de canon au loin, ajoutant le lendemain "on ne se croirait pas en guerre". Le 14 août, à Herbéviller (Meurthe-et-Moselle) il est confronté pour la première fois aux dégâts provoqués par la guerre. Son régiment franchit la frontière le 16 août. Le 20 août, à Langatte (Moselle), il est directement impliqué dans les combats, est pris pour cible par des tirs d'artillerie, et voit passer les premiers blessés, avant de devoir battre en retraite. Un certain abattement perce, "le capitaine nous apprend que nous sommes sacrifiés", "nous commençons à nous décourager" décrit-il le 21 août, sentiment accru par le manque d'informations précises quant à l'avancée de l'armée allemande. La bataille de Rozelieures, à partir du 25 septembre, est décrite comme n'étant "que feu et flamme de tous côté", parlant de "la côte d'Essey que [l'armée allemande] a inondé de fer". La bataille remportée, il décrit le 30 septembre "je vois des choses affreuses, beaucoup de blessés, grièvement". Il rapporte l'utilisation des avions de reconnaissance par l'armée allemande afin d'ajuster le tir de l'artillerie.


Dutour, Antoine

Journal tenu par Antoine Dutour, maître pointeur du 48ème régiment d'artillerie de campagne, du 7 avril au 4 juillet 1915. Il y relate avec précision son quotidien sur le front. Des fleurs séchés sont présentes à deux reprises dans le carnet.

Dutour, Antoine

Journal tenu par Antoine Dutour, maître pointeur du 48ème régiment d'artillerie de campagne, du 4 juillet 1915 au 13 septembre 1915. Il y relate avec précision son quotidien sur le front.

Dutour, Antoine

Livret militaire d'Antoine Dutour, maître pointeur au 48ème régiment d'artillerie de campagne, retraçant son parcours militaire, de la conscription en 1909 à la libération du service militaire. Le livret contient également son titre de libération définitive en 1937, un certificat de bonne conduite ainsi qu'un bon servant de feuille de déplacement datés de 1911, un certificat d'attribution de la "médaille interalliée dite de la Victoire" ainsi qu'un extrait d'acte de naissance.


Dutour, Antoine

Feuillet de marches et opérations listant les batailles auxquelles a participé Antoine Dutour, maître pointeur du 48ème régiment d'artillerie de campagne, en 1914 et 1915.

Laffay, Jean-Marie

Carnet appartenant à Jean-Marie Laffay, né le 10 juin 1894 à Trambly, Lors de son hospitalisation à Nice, Jean-Marie Laffay a rédigé ses souvenirs de deux années de guerre passées dans les Balkans (1914-1916). Conscrit de la classe 1914 il est enregistré au bureau de Mâcon sous le matricule 195. Il a combattu aux Dardanelles (Turquie) et fut rapatrié à Nice en août 1916 pour y être soigné avant de rejoindre Salonique en Grèce.

Laffay, Jean-Marie

Discours de Joanny Laffay pour l'inauguration du monument aux morts de Tramayes vers 1920-1924.


Laffay, Jean-Marie

Discours de Joanny Laffay pour l'inauguration du monument aux morts de Tramayes vers 1920-1924.

Laffay, Jean-Marie

Discours prononcé à Matour le 14 juillet 1975 lors de l’inhumation de Jean-Marie Laffay.

Laffay, Jean-Marie

Photographies de Jean-Marie Laffay (?) en costume de ville avec un bandeau sur l'oeil et d'un groupe de 7 militaires posant sur un lit dans une chambre.


Perrussot, Eugène

Eugène Perrussot (1869-1930), grand-père paternel du contributeur est né le 26 janvier 1869 à Toulon (Var) et est instituteur à Saint-Léger-sous-la-Bussière (Saône-et-Loire) avant la guerre (1902-1914). Le contributeur s’est intéressé et a eu beaucoup d’informations sur son aïeul grâce à 2 blogs qui lui sont consacrés et auxquels il a participé par l’apport de documents et de renseignements. Il a connu sa grand-mère, Sylvie née Jacquard qui était aussi institutrice et qui a d’ailleurs pris la place de son mari pendant son absence, en tant que directrice d’école. Il a apporté quelques documents et médailles en sa possession et sait qu’un cousin détient les carnets écrits par Eugène Perrussot pendant le conflit. Frustré de ne pas avoir eu d’informations sur le parcours exceptionnel de ce grand-père pendant son adolescence - fondateur d’une « caisse agricole », décoré des palmes académiques, de la légion d’honneur, du Mérite agricole - alors qu’il passait ses vacances à Saint-Léger-sous-la-Bussière, il continue de rassembler des d’informations et a souhaité participer à la Grande collecte pour le faire mieux connaître et lui rendre hommage.

Jacquet, Louis

Deux photos et une chanson « Dans la tranchée » rédigée par Louis Jacquet le 6 mars 1915 à Pont-sur-Meuse (Meuse) alors qu’il était soldat ont été données par Mme Gilberte Charbonnel à M. Jean-Jacques Perrussot qui les a remis aux Archives départementales de Saône-et-Loire pour contribuer à la Grande Collecte et préserver cette trace. Louis Jacquet, est cultivateur lors de son recensement en 1902. Il est né à Gergy (Saône-et-Loire) le 12 novembre 1882, classe 1902, matricule 179, bureau de recensement Auxonne-Mâcon.

Perrussot, Jean-Jacques

Quatre chansons et un poème de poilus donnés par M. Jean-Jacques Perrussot aux Archives départementales de Saône-et-Loire pour contribuer à la Grande Collecte et préserver cette trace : 1- Le planton du père Clémenceau 2- Verdun, on ne passe pas 2ème couplet : « Les ennemis s’avancent avec rage/ Enorme flot d’un vivant océan/ Semait la mort partout sur son passage/ Ivres de bruit, de carnage et de sang/ Ils sont passés, quand relevant la tête/ Un officier dans un sublime effort/ Quoique mourant crie : « à la baïonnette »/ Hardi les gars, debout les morts… » 3- Pensez-y (poème) : « …Pensez-y que là-bas sur le front à toute heure/ Il en est un qui tombe agonisant et pleure/ Et qui voudrait bien pas mourir et se débat/ Pensez-y quand sur vous, vous jetez vos fourrures/ A tous ceux qui ont froid, aux affres qu’ils endurent… » 4- Cocorico 5- Marche bourguignonne


Montbarbon

Menu de réveillon.- Le menu du réveillon du 60e Régiment Territorial, 5e Compagnie à Sionviller (Meurthe-et-Moselle) a été apporté par M. Jean-Jacques Perrussot aux Archives départementales. Il suppose qu’il s’agit de celui du 24 décembre de l’année 1914. Il lui a été donné par son grand-père maternel M. Montbarbon de Mâcon (Saône-et-Loire) qui fut limonadier, rue Gabriel Jeanton. Il est historié d’un dessin figurant un poilu crachant dans un casque allemand.

Mamessier, Mathilde/Mamessier, Antoine

Récit d’Henri Velut sur Mathilde Mamessier, sa mère et sur son grand-père Antoine Mamessier. Scolarisée à l’école publique des filles de Poisson, Mathilde Mamessier a transmis à ses descendants quelques pages de son cahier d’écolière du cours moyen des années 1916 et 1917, consistant en des dictées et des chants patriotiques. Le père de Mathilde, Jean Antoine, né le 18 avril 1878, classe 1898, bureau d’Autun, matricule 583, versé dans l’armée territoriale a reçu de nombreuses affectations dans des usines au service de la guerre (Michelin à Clermont-Ferrand, Forges de Lyon…).

Photographie non datée prise à Poisson (Saône-et-Loire) chez des voisins de la famille Mamessier. Mathilde, née en 1906 à Poisson, figure à côté du chien.

Mamessier, Mathilde/Mamessier, Antoine/Bazin, René

Pages isolées d'un cahier d'écolier de cours moyen de l'école publique de jeunes filles de Poisson (Saône-et-Loire) ayant appartenu à Mathilde Mamessier, mère du contributeur.
Le premier document est une chanson patriotique vantant le mérite et le courage des soldats français, composé sous la forme d'un poème en octosyllabes.
Les deux autres documents sont des dictées patriotiques. La première traite du bombardement de Paris par un zeppelin allemand, et fait probablement référence au bombardement des quartiers de Belleville et Ménilmontant le 29 janvier 1916. La seconde dictée est un texte de l'écrivain et journaliste René Bazin, décrivant les derniers instants d'un jeune soldat blessé par obus, vantant son courage face à la douleur, et dont les dernières forces sont consacrées à l'écriture d'une lettre à sa famille.


Mamessier, Mathilde/Mamessier, Antoine

Carte postale envoyée par Jean Antoine Mamessier, soldat français stationné à Nolay, à sa fille Mathilde, à Poisson (Saône-et-Loire), datée du 13 avril 1916.
Au recto, une image patriotique représentant un coq et une banderole aux couleurs du drapeau français portant le texte "Cocorico !". Dans la partie supérieure, une femme en tenue traditionnelle alsacienne se jette sur un soldat français. Dans la partie inférieure, l'empereur d'Allemagne Guillaume II dans une cellule de prison, l'aigle allemand et une épée brisée jetés au sol. Cette carte postale porte la mention "éditée au profit des blessés"
Au verso, Jean Antoine Mamessier adresse quelques mots à sa fille Mathilde.

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