Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale

En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.

Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.

Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu

Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire. 
 

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Personne concernée Analyse Thématique Images Détail 
Pacorel, ValéryCarte postale de Chambly (Oise) adressée par Valéry Pacorel à sa famille, habitant Cuisery pour donner de ses nouvelles.Visualiser(2 images)Détail
Pacorel, ValéryCarte postale représentant M. Poincaré écoutant le discours d'une jeune Alsacienne, en Haute-Alsace. Carte envoyée par Valéry Pacorel, agriculteur à Cuisery (Saône-et-Loire) à son fils pour lui demander des nouvelles de l'exploitation et de son travail à la ferme.affaires familiales, enfant, nouvellesVisualiser(2 images)Détail
Pacorel, ValéryCarte postale représentant une voiture à âne à Marseille (carte postale colorisée) adressée par Valéry Pacorel, agriculteur à Cuisery, à sa femme pour lui donner des nouvelles.épouse, nouvellesVisualiser(2 images)Détail
Pacorel, ValéryCarte postale écrite depuis Belfort par Valéry Pacorel à son épouse pour la remercier des affaires qu'elle lui a envoyées car le temps est rude. Carte représentant une statue de Jeanne d'Arc érigée en 1909 en Alsace.épouse, nouvellesVisualiser(2 images)Détail
Pacorel, ValéryCarte postale écrite par Valéry Pacorel, agriculteur à Cuisery, en réponse à son fils, il le félicite pour ses progrès en écriture. La carte représente une charge d'infanterie en Alsace durant la grande guerre.enfant, nouvellesVisualiser(2 images)Détail
Pacorel, ValéryCarte postale écrite par Valéry Pacorel, agriculteur à Cuisery, à son épouse pour donner de ses nouvelles.épouse, nouvellesVisualiser(2 images)Détail
Collin, LéonRécit de France et Annie Collin sur leur grand-père Léon Collin (1880-1970). Il fut médecin pendant la guerre. Il a écrit un carnet de notes avec ses impressions sur la guerre et sur les blessés qu’il soignait (1917).
Il écrivait de façon très précise avec des mentions sur les éléments météo, sur les bruits, les odeurs… et quelques articles de journaux collés. Il était médecin ophtalmologiste à Crêches-sur-Saône. Il a eu deux fils, René et Pierre. Les contributrices sont les filles de René.
blessure de guerre, conditions climatiques, nouvellesVisualiser(27 images)Détail
Perrot, Simon/Gérard, Lucie/Perrot, GeorgettePhoto de Simon Perrot avec sa femme Lucie Gérard et sa fille Georgette, née en septembre 1914 ; médaille de Verdun avec palme, croix du combattant, médaille commémorative de la grande guerre 1914-1918 (créée en juin 1920 pour honorer toux ceux (le décret d'application énumère une longue liste d'ayants droit) qui ont servi la Patrie entre août 1914 et novembre 1918)et photographie de Simon Perrot dans les années 1950.
Simon Perrot est né le 11 août 1894 à Autun (Saône-et-Loire), où il a passé toute sa vie, hors la période de la guerre. Il s'est marié à Lucie Gérard, née le 5 août 1895 à la Selle-en-Morvan (Saône-et-Loire), le 29 juin 1914. Simon Perrot a été blessé à la main en avril 1917 et gazé en juillet 1918. Il a combattu à Verdun et dans la Somme et a reçu trois décorations. A son retour, il a travaillé à l'usine à gaz d'Autun (schistes bitumineux). Il était également pompier volontaire et musicien dans la fanfare municipale. Toutes ses médailles étaient affichées dans sa maison dans un cadre. Il est décédé le 12 juillet 1963.
Le premier document le représente avec sa femme, Lucie Gérard, et sa fille, Georgette, née en septembre 1914 et mère du contributeur. Le second document est un portrait de S. Perrot plus âgé.
soldat, épouse, distinction honorifiqueVisualiser(6 images)Détail
Perrot, SimonEnsemble de documents concernant Simon Perrot et sa famille (1915-1916).
Simon Perrot est né le 11 août 1894 à Autun (Saône-et-Loire), où il a passé toute sa vie, hors la période de la guerre. Il s'est marié à Lucie Gérard, née le 5 août 1895 à la Selle-en-Morvan (Saône-et-Loire), le 29 juin 1914. Simon Perrot a été blessé à la main en avril 1917 et gazé en juillet 1918. Il a combattu à Verdun et dans la Somme et a reçu trois décorations. A son retour, il a travaillé à l'usine à gaz d'Autun (schistes bitumineux). Il était également pompier volontaire et musicien dans la fanfare municipale. Toutes ses médailles étaient affichées dans sa maison dans un cadre.
soldat, conscription, blessure de guerreVisualiser(18 images)Détail
Perrot, SimonEnsemble de plaques de verre provenant de la famille de Simon perrot.
Simon Perrot est né le 11 août 1894 à Autun (Saône-et-Loire), où il a passé toute sa vie, hors la période de la guerre. Il s'est marié à Lucie Gérard, née le 5 août 1895 à la Selle-en-Morvan (Saône-et-Loire), le 29 juin 1914. Simon Perrot a été blessé à la main en avril 1917 et gazé en juillet 1918. Il a combattu à Verdun et dans la Somme et a reçu trois décorations. A son retour, il a travaillé à l'usine à gaz d'Autun (schistes bitumineux). Il était également pompier volontaire et musicien dans la fanfare municipale.
plaque de verreVisualiser(10 images)Détail
Durand, François JoannyRécit de Jacqueline Chevenet, née Durand, sur son grand-père paternel François Joanny Durand, né le 6 avril 1881 à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire). Régisseur de domaines, il a été à l’école d’agriculture de Fontaines (Saône-et-Loire). La famille a d’ailleurs gardé ses cahiers de l’époque. Il a ensuite voyagé, est allé dans l’ouest de la France, en Anjou pour régir des domaines viticoles, dans le Maine-et-Loire, à Magnas près de Florence. Il est recensé au bureau militaire de Chalon-sur-Saône, classe 1901, matricule 612. Lors de la mobilisation, il est sergent et incorpore le 44ème régiment d’infanterie puis passe au 60ème régiment d’infanterie le 30 janvier 1915. Il est vaguemestre de juillet 1915 à juillet 1917. Il est blessé et fait prisonnier le 9 septembre 1917 lors d’une attaque à la Cote 344 à Verdun et sera cité le 22 juillet 1919. Il est emprisonné dans le camp de Giessen (Allemagne). Il tient un journal de juin 1917 à 1918 dans lequel il relate les combats précédents son arrestation, puis son arrivée et la vie dans le camp de prisonniers. Il écrit à sa femme, Marguerite et à son fils Wilfrid. Le grand-père de la contributrice ne lui a jamais parlé de la guerre. Seule trace visible, la médaille encadrée sur le mur de la grande pièce de la maison d’Ougy. François Joanny Durand décède en 1955. Son fils Wilfrid (28 décembre 1909-2005) a conservé et annoté de nombreux documents et journaux puis les a transmis à sa fille, Jacqueline Chevenet.
Wilfrid Marius Durand était instituteur notamment à Clermain. Les Archives départementales de Saône-et-Loire conservent son dossier de carrière ainsi qu’une revue scolaire « La Pie qui jase » qu’il confectionnait selon la méthode Freinet avec ses élèves (décembre 1938 - mars 1947). Un des petits-fils de la contributrice a emmené, lorsqu’il était en classe de 3ème, le journal écrit par son arrière grand-père pour le montrer à ses camarades et en lire quelques passages.

Journal tenu en 1917 et 1918 par François Joanny Durand, soldat français du 60ème Régiment d’Infanterie né à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire). Vaguemestre depuis 1915, il apprend en juillet 1917, alors qu’il se trouve à Saint-Brice (Marne), qu’il va perdre son emploi et redevenir sergent de section.

En août, après une permission, son régiment est envoyé à Verdun (Marne), à la cote 344, où il subit de lourds et continus bombardements. Le 6 septembre, il est chargé de faire creuser un boyau entre deux tranchées. Dans la nuit du 8 au 9 septembre, pris par surprise, il est capturé par des soldats allemands. Evacué sous les tirs d’artillerie française, il subit plusieurs interrogatoires dans des camps situés en Meuse. Le 12 septembre, très affaibli, il écrit pour la première fois depuis sa capture à sa femme, lui demandant notamment l’envoi de colis. Le 30 septembre, il part en train pour le camp de prisonnier de Giessen (Allemagne), en Hesse. Passant par la vallée du Rhin, il est attentif au vignoble. Il décrit un quotidien monotone, son alimentation, les rares divertissements (messe, lecture, conférences faites par des prisonniers, concert par l’orchestre du camp). A l’occasion d’un enterrement, il remarque la présence d’un monument aux soldats français au cimetière de Giessen (Allemagne). Il reçoit des vaccins contre plusieurs maladies (typhoïde, variole, choléra).

Le 27 novembre 1917, après trois mois de détention, il reçoit pour la première fois des nouvelles de sa famille. Il se réjouit qu’elle soit fixée sur son sort, car en tant que vaguemestre, il a souvent écrit la mention « disparu » sur le courrier envoyé aux soldats par leur famille.

Le 4 janvier 1918, il part travailler dans une ferme à proximité de Gedern (Allemagne), où il bénéficie d’une meilleure nourriture qu’au camp, mais rentre au camp quand la moisson arrive.

Fin septembre 1918, il est transféré au camp de Sprottau (Allemagne), en Silésie. Le voyage en train dure trois jours. Il passe par Berlin, où la population affamée vient réclamer des biscuits aux prisonniers en transit. Les conditions à Sprottau (Allemagne) sont plus dures, il doit faire des exercices deux fois par jour, le logement est mauvais. Il songe alors à demander à partir en commando près de la frontière autrichienne pour fuir ces conditions de vie et dans l’optique de s’évader. Il est finalement envoyé en commando à Falkenberg-Niemodlin (Allemagne), en Silésie. Il y trouve de bonnes conditions de vie, agrémentant l’ordinaire en volant des poules dont il fait disparaître les déchets en les incinérant.
abri, bombardement, soldat, combat, conditions de vie, épouse, front, loisirs, nouvelles, nourriture, prisonnier de guerre, travailVisualiser(26 images)Détail
Durand, François Joanny/Durand, Marguerite/Durand, WilfridCarte-photographie représentant Marguerite et Wilfried Durand, épouse et fils de François Joanny Durand, soldat français né à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire), datée du 3 mai 1918. La carte lui a été remise lors de sa détention au camp de prisonniers de Giessen (Allemagne).épouse, enfant, prisonnier de guerreVisualiser(2 images)Détail
Durand, François JoannyLettre écrite par François Joanny Durand, soldat du 60ème Régiment d'Infanterie détenu au camp de prisonniers de Giessen (Allemagne), né à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire), à son épouse Marguerite, résidant à Saint-Aubin-de-Luigné (Maine-et-Loire). La lettre, datée du 3 août 1918, est partie du camp de Giessen le 11 septembre, et est arrivée à Saint-Aubin-de-Luigné le 23 septembre. Deux passages de la lettre ont été censurés par encrage. François y donne de ses nouvelles, demandant l'envoi de colis contenant notamment du savon, du chocolat, du café, du sucre, du cacao, de la flanelle ou du vin. Il souhaiterait être employé aux vendanges afin de pouvoir manger du raison et boire du vin.soldat, nouvelles, épouse, nourriture, prisonnier de guerre, censureVisualiser(2 images)Détail
Durand, François JoannyExemplaire du "Bulletin des armées de la République" du 6 juin 1911. Parution destinée aux soldats, ce numéro évoque les dernières opérations militaires et décorations décernées, les conditions pour bénéficier d'une permission et évoque longuement l'engagement des Etats-Unis aux côtés de la France.soldat, détente, alliésVisualiser(8 images)Détail
Durand, François JoannyDiplôme de citation à l'ordre du Régiment de François Joanny Durand, sergent du 60ème Régiment d'Infanterie, daté du 22 juillet 1919. Il y est qualifié de "sous-officier consciencieux et dévoué, a toujours fait son devoir en toutes circonstances. Blessé lors de l'attaque du 9 septembre 1917 (cote 344 Verdun)".
soldat, bonne conduite, distinction honorifiqueVisualiser(1 image)Détail
Laroche, Jean MarieRécit de Jean-Patrick Laroche sur son grand-père paternel, Jean-Marie Laroche. Le contributeur n’a que très peu de choses transmises par son père notamment sur son aïeul. Il rassemble donc des objets et documents familiaux et réalise des recherches sur lui et ses camarades. Il trouve trois photos de son grand-père et ses médailles, la Croix de guerre et la Légion d’honneur. Il sait qu’il était instituteur ainsi que sa femme, Marie-Caroline Scheiblin, avec qui il se marie le 16 novembre 1899. Il trouve trace de son parcours dans le Livre d’or de l’Ecole Normale de la Seine : « Laroche Jean-Marie (1875-1914), 20e promotion est né le 28 septembre 1875 à Azé (Saône-et-Loire). Il était instituteur à l’Ecole, 7 rue Ferdinand (17e), au moment de la déclaration de guerre. Il fut mobilisé le 14 août comme sergent au 20e territorial d’infanterie de Vierzon. Le 19 octobre 1914, il était nommé sous-lieutenant au 119e RI active. Le 25 octobre 1914, il partait pour le front comme volontaire. Il disparut au combat du Bois du Luxembourg près de Berry-au-Bac (Marne) dans la nuit du 28 au 29 octobre 1914. Laroche était d’une grande affabilité. Enclin à la gaité, ayant le caractère facile, toujours prêt à rendre service, Laroche était un bon camarade. C’était aussi un aimable collègue, un maître s’occupant activement de ses élèves auxquels il était très dévoué ». Il recherche sa fiche sur le site internet « Mémoire des Hommes » et trouve son numéro matricule : 318, classe 1895, du 2e bureau de recrutement de la Seine, la date et le lieu de son décès : le 29 octobre 1914 à la Ferme de Luxembourg dans la Marne ainsi que la date du jugement de déclaration de «Mort pour la France» par le tribunal de la Seine le 22 octobre 1920. Aussi, le contributeur a retrouvé sa transcription sur les registres de décès de la Mairie du 17e arrondissement de Paris. Ici, est présentée une photographie-carte postale où figure Jean-Marie Laroche. Son petit-fils en fait le commentaire suivant : «20e RI Territoriale de Vierzon, août 1914. Sergent JM Laroche, premier assis à gauche, dernière photo avant sa disparition. Probablement, le sergent Julien Lambert (1877-1918), deuxième assis à droite». Le fusil qu’il tient en main est un Lebel et peut être un Kropatschek. Si on agrandit la photo, on peut voir que Jean-Marie Laroche porte un bracelet montre, chose inattendue pour l’époque. Jean-Marie Laroche se porte volontaire pour le front. Le 19 octobre 1914 il est promu sous-lieutenant et le 24 octobre 1914, il est affecté au 119e RI. En fait ce régiment s’est fait décimé en septembre pendant la bataille de la Marne et il ne restait plus que le quart des effectifs et 7 officiers…. Le régiment passe le 25 octobre 1914 à Paris avant de rejoindre Reims où se déroulent les combats du Godât et de Loivre (première bataille de la Marne). Il est porté disparu dans la nuit du 28 au 29 octobre 1914 au lieu-dit de la Ferme du Luxembourg (Marne) ou Bois du Luxembourg selon les termes du jugement de disparition et aujourd’hui la Vendangerie du Luxembourg des Champagnes Raymond Boulard (2/8/2001) situé à Cauroy-lès-Hermonville, secteur de Reims. C’était pendant une attaque de nuit. (cf. Journal de Marche du 119e RI) » Le père du contributeur né en 1904, Pierre-Auguste Laroche, avait 10 ans au décès de son père. Le 15 novembre 1940, ce dernier s’engage dans les Forces Françaises Libres et commande la 102e Cie de trains-autos, 2e brigade, 1ère DFL. Il a participé à la libération de Mâcon en septembre 1944.nouvelles , vie quotidienne , soldatVisualiser(2 images)Détail
Magny, Joseph/Chaintreuil, Claude Marie MathieuCertificat pour une permission agricole accordée à Joseph Magny, daté du 16 février 1918. Soldat auxiliaire Joseph Magny travaille à l’usine militaire des poudres Picard à Saint-Fons (Rhône),en tant que tonnelier. Comme exploitant agricole il a la possibilité de travailler sur ses terres à Saint-Laurent d'Oingt (Rhône).
L’instituteur de l’école de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), M. Julien Mottey, a relayé l’appel de la Grande Collecte. Un de ses élèves Jolan Yapaudjian a apporté des lettres de son arrière-arrière grand-père Joseph Magny.. Des enregistrements audio et des lettres de la famille Magny lues par les arrières petits enfants complètent ces témoignages.
permission, soldatVisualiser(1 image)Détail
Magny, Joseph/Chaintreuil, Claude Marie MathieuPermission attribuée à Joseph Magnu par l' usine militaire Picard, datée du 21 novembre 1914.Soldat auxiliaire, Joseph Magnu travaille à l’usine de poudres Picard à Saint-Fons (Rhône),en tant que tonnelier. Comme exploitant agricole il a la possibilité de travailler sur ses terres à Saint-Laurent d'Oingt (Rhône).
L’instituteur de l’école de Romanèche -Thorins (Saône-et-Loire), M. Julien Mottey, a relayé l’appel de la Grande Collecte. Un de ses élèves Jolan Yapaudjian a apporté des lettres de son arrière-arrière grand-père Joseph Magny. Des enregistrements audio et des lettres de la famille lues par ses arrières petits enfants complètent ces témoignages.
permission, soldatVisualiser(1 image)Détail
Magny, Joseph/Chaintreuil, Claude Marie MathieuDans cette lettre de septembre 1914, Joseph décrit ses conditions de travail et les risques qu'il encourt : « Nous voici incorporés et pas dans un drôle de métier, au bout de quelques jours nous devenons tout jaune et tout vert car la mélinite et à base d’acide violent ».Il est affecté à l'usine militaire des poudres Picard à Saint-Fons (Rhône). Des enregistrements audio des lettres de la famille Magny ont été réalisés et lues par ses arrières petits enfants.conditions de vie, soldat, témoignageVisualiser(2 images)Détail
Magny, Joseph/Chaintreuil, Claude Marie MathieuPortrait de Jeanne Magny et transcription d'une lettre de Joseph Magny à sa femme Jeanne et à son fils Albert (4 ans en 1914) qui résident à Saint-Laurent d’Oingt (Rhône). Elle s’occupe seule du domaine viticole. Dans cette lettre Joseph lui donne quelques consignes pour l'exploitation et lui décrit les conditions de vie des cultivatrices qu'il croise autour de l'usine Picard de St Fons (Rhône) où il est incorporé.
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conditions de vie, soldat, témoignageVisualiser(1 image)Détail
Chaintreuil, Claude Marie Mathieu/Magny, JosephLivret militaire de 1921 de Claude Marie Mathieu Chaintreuil, avec sa photo de profil et ses empreintes digitales. Il a été incorporé le 23 avril 1918 dans le 97e Régiment d’Infanterie pour la campagne contre l’Allemagne du 23 avril 1918 au 23 octobre 1919, puis a participé à l’occupation des territoires Rhénans du 24 octobre 1919 au 23 mars 1921. Il est signalé comme bon tireur. Matricule 1257 (Rhône-Nord).
C'est Elyna Cimetière, élève de CM2 qui a prêté le livret militaire de son arrière-arrière grand-père, Ce dernier est né le 21 octobre 1899 à Saint-Bonnet-des-Bruyères (Rhône). Il était cultivateur.
armée territorialeVisualiser(2 images)Détail
Chaintreuil, Claude Marie Mathieu/Magny, JosephLivret militaire de Claude Marie Mathieu Chaintreuil du 18 avril 1818 avec son état civil. Matricule 1257 (Rhône). On y apprend qu'il sait lire et écrire mais pas nager.
C'est Elyna Cimetière, élève de CM2 qui a prêté le livret militaire de son arrière-arrière grand-père, Ce dernier est né le 21 octobre 1899 à Saint-Bonnet-des-Bruyères (Rhône). Il était cultivateur.
armée territorialeVisualiser(2 images)Détail
Bourgeon, AndréClaude Bourgeon a apporté les médailles sous cadres de son grand-père paternel André Bourgeon. Ce dernier originaire de Saint-Marcel (Saône-et-Loire) a le matricule 751, Classe 1918, bureau de recensement de Chalon-sur-Saône. Le contributeur l’a connu mais relate qu’il ne parlait jamais de la guerre. André Bourgeon est décédé en 1970. Le contributeur se souvient avoir vu ces médailles, au dessus du lit de son grand-père paternel aussi il souhaite les conserver en hommage à ses aïeux.distinction honorifiqueVisualiser(1 image)Détail
Métrop, ArmandClaude Bourgeon a apporté les médailles sous cadres du frère de son grand-père maternel, Armand Métrop. Ce dernier est né le 27 mai 1893 à Simandre (Saône-et-Loire), il porte le matricule 43, Classe 1913, bureau de recensement de Chalon-sur-Saône. Sa fiche matricule signale qu’il incorpore le 10e Régiment d’Infanterie le 27 novembre 1913, passe caporal le 27 avril 1915. Il est blessé le 5 juillet 1915 au Bois d’Ailly. Il est très grièvement blessé le 29 décembre 1916 et meurt à l’ambulance le 31 décembre 1916 de Blercourt (Meuse) où il est inhumé. Le contributeur se souvient avoir vu ces médailles dans la maison familiale des Métrop, aussi il souhaite les conserver en hommage à ses aïeux.distinction honorifiqueVisualiser(1 image)Détail
Gourdin, Paul LouisRécit de Philippe Gourdin sur son grand-père paternel. Paul Louis Gourdin est né le 27 mai 1889 à Sainte-Savine dans l’Aube. Le contributeur a apporté un classeur dans lequel son aïeul relate ses souvenirs de la première guerre mondiale. Il les illustre de magnifiques dessins, réalisés à l’encre, à l’aquarelle montrant la vie du poilu. Il a dû écrire et dessiner juste après la guerre alors qu’il résidait à Paris. Il est alors courtier en assurances et a un fils en 1924. Philippe Gourdin se rappelle que son grand-père racontait souvent sa guerre. Il parlait de son cheval Rigadin, d’un soldat de « la coloniale » « Moussa », de Mangin et qu’il était sergent fourrier, «riz-pain-sel» dans l’armée. Aussi qu’il avait été blessé dans la Somme, avait fait un séjour à l’hôpital et avait eu la croix de guerre. En tant que médecin le contributeur rapproche ces échanges des confidences d’anciens poilus patients qui lui racontaient aussi leur guerre. Dans ses souvenirs d’enfant, il le revoit très actif en train d’écrire, de dessiner, de monter des maquettes. Il avait appris à dessiner à l’école Estienne. De ce récit on peut déduire qu’il a écrit à un âge avancé son introduction : « Ecrit pour «amuser» mes deux chers petits-enfants, futurs soldats, mais pas dans les mêmes conditions, Dieu merci ! Classe 1909, «sept années et les plus belles années d’une jeunesse». Dans l’avant-propos il s’adresse à son fils. On apprend aussi que lors de la mobilisation, il se rend à Troyes, dépôt du 156e RI et qu’il a fait la Somme en 1916. Il a participé également à l’occupation de l’Allemagne après guerre avec sa femme. Cette dernière née en 1892 était infirmière pendant la guerre. Le contributeur avait 13 ans quand son grand-père est décédé en 1965. Il est enterré à Saint-André-de-Corcy (Ain). Il a tenu ce journal intime pendant toute sa vie et comprend plusieurs tomes. Il y raconte la vie parisienne, illustrée de photos et de dessins. Une des anecdotes retenue par le contributeur est le fait que né en 1889, son grand-père avait été convié à une fête lors des 75 ans de la tour Eiffel, où il y avait rencontré le tout Paris. Ces classeurs ont toujours été présents dans la maison familiale. A la mort des parents du contributeur, ces archives lui ont été transmises comme le souhaitait leur auteur. Le contributeur tient beaucoup en hommage à son grand-père à transmettre et diffuser son témoignage. Ce grand-père fut aussi l’initiateur d’un goût pour le dessin dans la famille. M. Gourdin dessine et sa fille en a fait son métier.souvenir, vie quotidienne, soldat, vie dans les tranchées, combatVisualiser(220 images)Détail
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