Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale
En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.
Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.
Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu.
Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire.
1559 résultats - Nombre de résultats par page :
Druot, Gustave
Dans cette lettre à sa famille Gustave les informe de ses déplacements, sous la pluie et sur des terrains marécageux, la vie dans le camp est difficile. Mais il est content de leur annoncer sa prochaine permission. Lettre datée du 29/09/1918.
Druot, Gustave
Dans cette lettre du 31/10/1918 à sa sœur, Gustave donne des nouvelles du camp, où il partage son quotidien avec des anglais et des américains. Marcel qui est au repos, lui a envoyé une carte. Il lui annonce également qu'il mange du lapin tous les jours et qu'il prend soin de sa santé.
Druot Gustave
Dans cette lettre à ses parents Marcel donne des nouvelles de son camp de l'Oise. Il les informe qu'aucune permission n'est possible et qu'il n'a pas de nouvelles de Gustave. Et il les remercie pour le mandat qu'il a reçu. Cette lettre est datée du 4 juin 1918.
Valleau, Gabriel
Récit de Lise Valleau sur Gabriel Valleau, oncle de son mari. Incorporé au 158e régiment d’infanterie, Gabriel Valleau est porté disparu le 31 mars 1916 à Vaux-Devant-Damloup dans la Meuse. Fait prisonnier, il fut interné au camp de Schneidernalh en Allemagne. Rapatrié en France le 22 janvier 1919, il fut affecté au 29e puis au 27e régiment d’infanterie avant d’être démobilisé le 17 septembre 1919.
Deux photographies de G. Valleau non datées et une d'un groupe de soldats, probablement prise en Allemagne lors d’une occupation française. Gabriel Valleau est assis (2e homme en partant de la gauche).
Busseuil, Jean
Récit d’Odette Deshays sur son père Jean Busseuil. Conscrit de la classe 1916 et ajourné en 1915, Jean Busseuil est maintenu détaché aux usines Schneider au Creusot (Saône-et-Loire) jusqu’au 20 janvier 1917, date à laquelle il rejoint un régiment d’artillerie lourde. Passé successivement au 3e régiment du génie (26 avril 1917), au 2e groupe d’aviation puis au 3e groupe à Bordeaux le 20 mars 1918, Jean Busseuil arrive au grand parc aéronautique de Salonique le 8 avril 1918. Il rejoint alors l’escadrille BR 509 de l’Armée d’Orient basée à San-Stefano près de Constantinople (Turquie). Rapatrié de l’Armée d’Orient le 30 septembre 1919, il reçoit la médaille interalliée le 4 novembre 1919. Après la guerre, Jean Busseuil exercera la profession de mécanicien garagiste.
Certificat de formation comme mécanicien d'aviation de Jean Busseuil décerné par l'école des mécaniciens, chauffeurs et monteurs du centre d'aviation militaire de Lyon du 8 février 1918. Il précise que Jean Busseuil a reçu une instruction générale sur les moteurs Renault et sur les avions AR.
Busseuil, Jean
Photographie représentant Jean Busseuil, mécanicien d'aviation originaire du Creusot (Saône-et-Loire), posant devant un biplan.
Busseuil, Jean
Lettre adressée par un officier à un proche de Jean Busseuil, mécanicien d'aviation originaire du Creusot (Saône-et-Loire), datée du 15 septembre 1919. Il y relate que Jean Busseuil a traversé la mer en bateau de Constantinople au Caire, où il est resté 10 jours, avant de regagner Beyrouth où le train d'atterrissage de l'avion qui le transportait s'est affaissé sans toutefois causer de blessés. Il est depuis revenu à Constantinople où il attend d'être démobilisé.
Busseuil, Jean
Cocotte rouge en toile décollée du fuselage d’un avion accidenté dans le désert lors d’un trajet Le Caire (Egypte) – Beyrouth (Liban) le 29 août 1919. Sur les inscriptions portées a posteriori au crayon de papier on lit les noms des passagers de l’appareil (notamment le commandant Vuillemin et le mécanicien Jean Busseuil) ainsi que les différentes étapes de l'itinéraire suivi par les soldats lors de la guerre : Paris (Ile-de-France), Miramas (Bouches-du-Rhône), Naples (Italie), Salonique (Grèce), Constantinople (Turquie), Le Caire (Egypte), Jérusalem (Palestine), Beyrouth (Liban).
Duby, Catherine
Catherine Duby a acheté des plaques de verres de vues stéréoscopiques de la première guerre mondiale à un brocanteur en 1998. Le procédé de la stéréoscopie crée lors de la lecture de la plaque de verre, l'illusion de la troisième dimension. Elle a été charmée par l’objet qui comporte une mallette en bois, une visionneuse et les plaques de verre. En hommage aux « poilus » et en guise de témoignage en images de leurs terribles conditions de vie dans les tranchées, il lui tient à cœur de le faire partager au plus grand nombre. Personnellement, elle a connu son arrière-grand-père, à 6 ans en 1965, M. Lechenet, originaire de Côte-d’Or, et se souvient qu’il racontait avoir eu les oreilles mangées par les rats pendant la guerre.
Guilland, Théophile
Théophile Guilland (grand-oncle paternel et frère de la grand-mère paternelle du contributeur)est originaire de la région du Creusot. Théophile Guilland, classe 1900, a été blessé au front par un éclat d'obus qui lui est entré dans l'épaule. Depuis un hôpital militaire à Cannes, il écrit à son beau-frère (le grand-père du contributeur) le 23 mai 1915 sur une photographie carte-postale pour lui annoncer qu'on allait bientôt l'opérer pour lui retirer l'éclat. C'est ce qui a été fait, le bout de métal d'une taille respectable a été retrouvé au niveau du flanc. Théophile Guilland est rentré chez lui avec l'éclat d'obus, qui est longtemps resté dans la famille mais a malheureusement disparu depuis.
Pépin, Claude Marie
Extrait du cahier tenu par Claude Marie Pépin, soldat français du 44ème Régiment d'infanterie originaire de Sainte-Croix (Saône-et-Loire), lors de sa détention en Allemagne. La couverture porte notamment la mention "gefangenenlager 2" ("camp de prisonniers 2"). A l'intérieur, un poème intitulé "le poème du prisonnier" retrace le parcours et le vécu du soldat Pierre Préau, soldat fait prisonnier au Mort Homme (Cumières-le-Mort-Homme, Meuse) en 1916.
Récit de Pierre Perrin sur son grand-père Claude Marie Pépin, natif de Sainte-Croix (Saône-et-Loire). Âgé de 20 ans en 1914, Claude Pépin est incorporé au 44e régiment d’infanterie le 19 décembre 1914. Simple soldat, Claude Pépin est fait prisonnier à Verdun (Meuse) le 26 février 1916 puis est transféré en Allemagne, semble-t-il en Westphalie au camp de Friedrichsfeld (mars-avril 1916), au camp de Münster et à Horstermark (novembre 1916-février 1917). Rapatrié en France le 20 décembre 1918, il est démobilisé le 9 septembre 1919. Lors de sa captivité, Claude Pépin a tenu un cahier intitulé « Souvenir de captivité » qu’il a pu rapporter avec lui. Ce cahier comporte principalement des textes de chansons chantées au 44e régiment d’infanterie et des compositions originales de prisonniers de guerre et, en de rares endroits, des annotations sur les conditions de vie des prisonniers de guerre. Jean Claude Moine est l'autre grand-père de Pierre Perrin.
Pépin, Claude Marie
Extrait du cahier tenu par Claude Marie Pépin, soldat français du 44e Régiment d'infanterie originaire de Sainte-Croix (Saône-et-Loire), lors de sa détention en Allemagne. A l'intérieur, les paroles des chansons "Mort pour la Patrie", "Le roman de Martha" et du "Poème le Drapeau" retracent le vécu des soldats et de leur famille.
Pépin, Claude Marie
Extrait du cahier tenu en 1916 et 1917 par Claude Marie Pépin, soldat français du 44ème Régiment d'infanterie originaire de Sainte-Croix (Saône-et-Loire), lors de sa détention en Allemagne, au camp de Friedrichsfeld (à proximité de Duisbourg). Les chansons notées décrivent les conditions de vie dans le camp, les désirs et espoirs des prisonniers et critiquent les exemptés et les mobilisés de l'arrière front tout en valorisant les soldats combattant dans les tranchées.
Perrin, Pierre
Carte postale satirique de 1915 représentant les dirigeants des empires allemand et austro-hongrois sous la forme d'un stand de chamboule-tout. L'empereur Guillaume II est désigné sous le nom "l'Apache", et des responsables politiques (Bebel) et diplomatiques (De Schoen) se mêlent des officiers de l'armée allemande (Forstner, Reuter) ou à des capitaines d'industrie de l'armement (Krupp).
Martin, Charles
Document relatif à Charles Martin, dessinateur célèbre (1884-1934). Laisser-passer (juin 1918).
Martin, Charles
Document relatif à Charles Martin, dessinateur. Ordre de mission autorisant le chef d'équipe divisionnaire Martin à téléphoner pour les besoins du service (1918).
Martin, Charles/ Martin (Mme)
Document relatif à Charles Martin, dessinateur célèbre (1884-1934). Certificat d'hébergement pour Madame Martin pour accueillir son fils Charles Martin pendant ses permissions. (1917)
Martin, Charles
Document relatif à Charles Martin, dessinateur célèbre (1884-1934). Esquisse d'un dessin de soldat blessé, tête et bras bandés. Dessiné à la plume, en noir et blanc.Dessin repris dans le recueil "Sous les pots de fleurs".
Martin, Charles
Document relatif à Charles Martin, dessinateur célèbre (1884-1934). Croquis de deux silhouettes de mode, au crayon de papier et à la plume. En haut à droite est inscrit "sous les pots de fleurs", nom de son recueil de dessins et de poésies, publié en 1917.
Martin, Charles
Document relatif à Charles Martin, dessinateur célèbre (1884-1934). Poésie de Charles Martin intitulée "les tranchées" : document de travail pour le recueil "sous les pots de fleurs" qui sera publié en 1917.
Martin, Charles
Recueil de dessins à la plume et de poésies intitulé "Sous les pots de fleurs" composé au Front par Charles Martin entre 1914 et 1917, avec une préface de Mac Orlan. Il était un dessinateur célèbre. Il a illustré les grandes revues françaises (la Gazette du bon ton) ou américaine (Harper’s Bazar, Vanity Fair) et a exercé son talent dans des domaines variés : mode, flacons de parfums, meubles, papiers peints, affiches… Il a illustré une vingtaine de livres dont « Sports et divertissements » avec Erik Satie. Il a créé des décors pour l’Opéra Garnier à Paris, est parti aux Etats-Unis où il a dessiné pour Harper’s Bazar. Il était très ami avec le couturier Lelong. Durant le conflit, il fut sergent, section de camouflage (atelier de Bergues) et a beaucoup dessiné la guerre.
Pacorel, Valéry
Photographie prise à Marseille. Soldats blessés et infirmières. Valéry Pacorel est la quatrième personne en haut en partant de la gauche, avec une moustache et une pipe. Au dos de la photo, il demande à sa femme de lui copier une lettre de remerciements destinée aux infirmières qui l'ont soigné.
Pacorel, Valéry
Photographie de Valéry Pacorel et de ses camarades prise au Bourget. Sur la photo, il est le 7ème en partant de la gauche sur la 2ème ligne ; un petit point bleu permet de l'identifier. C'est une femme anglaise, Mme Pitman qui a pris cette photo de groupe de soldats. Il écrit au verso pour rassurer sa femme et lui dire qu'il est en bonne santé.
Pacorel, Valéry
Carte postale de l'hôtel de ville de Montreux-Vieux (Alsace) écrite par Valéry Pacorel lors de son passage à Belfort. Il demande des nouvelles de la famille.
Pacorel, Valéry
Photographie d'un groupe de soldats blessés, dont Valéry Pacorel (5ème homme debout en partant de la gauche) avec une infirmière. Photographie prise à Marseille.