Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale

En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.

Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.

Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu

Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire. 
 

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Coquelu, Emile Georges

Lettres de Georges Coquelu à sa mère du 10 octobre 1918. Il est en bonne santé et s'apprête à quitter le camp de prisonnier où il se trouve avec un autre brancardier dénommé Martin. Il ne connaît pas encore sa destination. Il s'étonne de ne pas avoir reçu de colis alimentaires mais l'invite à en envoyer "3 à 4 par semaine".

Coquelu, Emile Georges

Lettres de Georges Coquelu à sa mère du 13 octobre 1918. Il se trouve à Gotha. Dans un premier temps, il explique qu'il s'est trompé lors de la numérotation de ses courriers. Ensuite, il explique qu'avec d'autres prisonniers (une cinquantaine), de nationalités différentes, il est employé à des travaux autres que ceux qu'il escomptait. Effectivement, propriétaire d'une imprimerie, il s'attendait à être employé dans ce domaine or il n'en est rien. Il relativise, cela lui fait faire de l'exercice. Il s'inquiète de ne pas avoir reçu de colis. D'autres camarades, plus chanceux, en ont. Il attend "ça viendra sans tarder". Il lui demande d'envoyer des souliers "tu m'adresseras un soulier et dans un deuxième colis un autre" car les siens sont "décousus".

Coquelu, Emile Georges

Lettres (n° 10) de Georges Coquelu à sa mère du dimanche 20 octobre 1918. Il n'a toujours pas reçu de colis. A présent, il est à Gotha et travaille au grand air. Sa santé est bonne. Il souhaite recevoir des nouvelles de toute sa famille ainsi que des colis "afin d'améliorer son ordinaire". Avec l'arrivée des mauvais jours, il s'aperçoit qu'il n'a pas demander d'habits chauds. Il travaille en plein air, lorsqu'il pleut, ils interrompent le travail mais son "uniforme commence à s'user". Il lui demande de faire l'acquisition d'un complet afin de lui envoyer. Outre l'envoi de cet habit il réclame du tabac ainsi que des produits alimentaires.


Coquelu, Emile Georges

Lettre (n° 11) de Georges Coquelu à sa mère du 27 octobre 1918. Il écrit de Langensalza où il est prisonnier. Il est en bonne santé. Il s'étonne de ne pas avoir de colis et de nouvelles de sa part. Il est content d'avoir reçu une lettre de Mme Gerbe qui lui donne des nouvelles. Il a été informé qu'un mandat poste de Genève allait lui être remis. Afin de pouvoir obtenir des marks et pfenning, sa mère envoie à Mme Henry, de Genève, un mandat en francs, le change en monnaie allemande est alors effectué et un mandat poste en marks lui est adressé. Il lui demande de renouveler des envois de mandats tous les dix ou quinze jours afin de pouvoir se procurer ce dont il a besoin. Il s'agit du "105e jour de capture". Depuis qu'il est à Gotha, il travaille en compagnie d'un dénommé Martin, cette activité est peu rémunérée mais il s'en contente. Ils sont allés dans un établissement de bains et projette d'y retourner régulièrement. Il souhaite que sa mère lui envoie des vêtements ainsi que du tabac, des produits alimentaires et d'hygiène. Depuis qu'il est prisonnier, il fume beaucoup et le tabac se fait rare dans le camp.

Coquelu, Emile Georges

Lettre (n°12) du dimanche 3 novembre 1918 de Georges Emile Coquelu à sa mère. Prisonnier en Allemagne, il est en bonne santé mais trouve le temps long car n'a toujours pas reçu de nouvelles et de colis de sa famille. Il envoie des cartes illustrées à des connaissances, attend un mandat poste en provenance de Genève. Georges Emile se veut rassurant, "je me porte au mieux et je n'ai nullement à me plaindre où je suis employé comme travailleur", il réclame l'envoi de colis composé de denrées alimentaires, de tabac ainsi que de produits d'hygiène. Il termine son courrier en embrassant toute sa famille ainsi que son entourage.

Coquelu, Emile Georges

Lettre du 10 novembre 1918 de Georges Emile Coquelu à sa mère qui habite Digoin. Sur l'enveloppe figure, outre son nom, l'adresse du camp de Langensalza (Saxe), sa compagnie ainsi que son matricule de prisonnier, le n° 1672. La santé est bonne, "le moral est épatant". Il da, à présent des nouvelles de sa famille et reçoit des colis, "tout va très bien". Georges Emile lui demande qu'elle donne à toutes ses connaissances son adresse pour avoir des nouvelles. Lui, en revanche ne peut "rien dire" de peur d'être censuré. Il liste les courriers qu'il envoie ainsi que ceux qu'il reçoit. Il apprécie tous ses colis qui contiennent, en majeure partie de l'alimentation. Il énumère chaque produit, s'étonne de l'absence de certaines choses mais, en général s'estime très satisfait. Comme pour les lettres, chaque colis est numéroté, il s'agit de la même technique pour voir si rien ne se perd. Il est soulagé. Les colis arrivent en bon état.


Coquelu, Georges Emile Georges

Lettres n°14 de Georges Emile Coquelu à sa mère du 10 novembre 1918. Il ne s'étonne plus du retard dans la réception des lettres et colis. Il s'inquiète toutefois de ne pas avoir reçu un mandat envoyé le 21 septembre. Les colis en provenance de la France ne sont pas les seuls à venir de façon chaotique, il en attend de Berne (Suisse) et remarque qu'ils ne viennent pas plus vite. Il est soulagé de savoir que son entreprise est bien gérée par Desbois et Guerrin, il demande à recevoir plus de nouvelles de son imprimerie. Il fait la liste de ce qu'il n'a pas reçu : effets vestimentaires, produits alimentaires. Malgré le retard, il est toujours content de recevoir un colis mais s'aperçoit que certains sont incomplets. Il pense à son retour en France, lui qui n'avait pas demandé de couverture écrit qu'elle "lui servira pour son voyage de retour".

Coquelu, Emile Georges

Lettre n° 15 du 17 novembre 1918 à sa mère. Georges Emile Coquelu annonce son prochain retour "tout va bien". Il ne cache pas sa joie et son impatience. Il énumère les lettres et colis reçus. Très précis, il note la date de leur départ ainsi que celle de leur arrivée. Parfois, ils mettent un mois avant de lui parvenir!

Coquelu, Emile Georges

Lettre n°17 de Georges Emile Coquelu à sa mère qui habite Digoin du 28 novembre 1918. Prisonnier au camp de Langensalza (Saxe), il s'excuse de ne pas avoir écrit récemment mais la rumeur que le courrier ne partait l'en avait dissuadé. La rumeur étant infondée, il écrit à nouveau, numérotant lettres-cartes et cartes illustrées de façon méthodique. Il se veut rassurant, il est en bonne santé et "pas le moindre rhume". Il gèle tous les jours, il a même neigé mais Georges Emile n'est pas frileux. après lui avoir dit d'embrasser toute sa famille, il énumère les lettres reçues. Il est très méticuleux, il note la date de rédaction, le numéro du courrier, l'expéditeur... Il constate qu'une lettre, la n° 8, est manquante. Puis c'est au tour des colis qu'il trouve toujours en bon état. ou presque. Il apprécie l'arrivée d'un colis de tabac sur lequel ne figure ni cachet ni date d'expédition. Il suppose qu'i s'agit d'un envoi de sa mère et l'en remercie. Il achève sa lettre en évoquant le "beau et grand jour" qu'il attend "avec une certaine impatience" mais encore aucune date n'est avancée.


Coquelu, Emile Georges

Lettre n° 16 de Emile Georges Coquelu à sa mère qui habite Digoin en date du 17 novembre 1918. Le visuel est une photographie de Hans Tellgmann, elle représente le camp de prisonnier de Langensalza (Allemagne) dans lequel il était détenu. L'intitulé est écrit en français "La popote" et en anglais "The cooking hour" ainsi que dans une autre langue. Emile Georges veut rassurere sa mère, il est en bonne santé.

Coquelu, Emile Georges

Lettre n° 18 de Emile Georges Coquelu à sa mère en date du 1er décembre 1918. Toujours au camp de Langensalza, il se plaint de ne rien avoir reçu depuis le 28 novembre (courrier ni colis). Il va bien, il aurait préféré être déjà rentré mais patiente. Il se sent privilégié par rapport à d'autres personnes car, au préalable il a reçu suffisamment de colis pour subsister. Il voit revenir des amis et anciennes connaissances au camp. Il évoque son retour "j'aurai des choses à vous raconter", "des choses gaies et de biens tristes aussi à vous narrer". Il s'excuse de ne pas en écrire d'avantage tant il a de choses à dire "la place me manque absolument". Il est déçu de ne pas avoir de colis de Berne (Suisse) mais il se veut rassurant, il va bien.

Coquelu, Georges Emile Georges

Lettre (n°19) de Georges Emile Coquelu à sa mère. Il écrit le 11 décembre 1918 s'excusant de ne pas avoir continué sa correspondance depuis le 1er décembre mais comme "chaque jour il était question de rapatriement" il espérait rentrer rapidement. "Ce grand jour n'arrive pas très vite", aussi il réécrit. Il est en "parfaite santé" mais se désole car "plus aucunes lettres ni cartes n'arrivent au camp, nous sommes totalement privés de nouvelles", il s'interroge, est-ce réciproque? Le 6 décembre, il a reçu un colis de tabac en provenance de Berne, il suppose qu'il provient d'une commande de sa mère mais aucune indication ne le confirme. Peu importe, il est ravi car il "n'en avait presque plus". Il déplore l'absence de colis mais relativise "le principal est que ma santé est parfaite et que sans tarder je serai près de toi".


Coquelu, Emile Georges

Lettre du 23 décembre 1918 de Georges Coquelu à sa mère. Il la confie à un camarade qui "doit quitter le camp ce soir". Il demeure toujours au camp de prisonnier de Langensalza (Allemagne). La guerre est terminée mais tous les prisonniers ne sont pas encore rentrés chez eux. Il lui tarde de partir et de retrouver sa famille. Il se plaint de l'absence d'informations. En effet, ce n'est que le jour de leur départ qu'ils sont informés. L'acheminement des courriers et des colis laisse à désirer. La dernière lettre reçue date du 4 novembre et le colis du 24 octobre! L'ordre dans lequel s'effectue les départs est très strict. Ainsi, un de ses camarades "qui a quitté le camp pour aller se promener" devait partir mais son absence repousse son départ, il partira plus tard car "sera mis sur la liste à la date de son retour au camp". Dans l'incertitude, il indique à sa mère qu'il confiera sa lettre à un dénommé Ribot si ce dernier part le premier. Non seulement il la postera en France mais ira à Digoin lui donner de ses nouvelles et peut-être la date de son retour. Il s'agit du premier départ de français prisonniers, ils sont au nombre de 770. Un second est en préparation et concernera 1500 individus, il espère être parmi eux "Si j'en suis, j'aurai de la veine car nous sommes au camp de Langensalza plus de 14000 prisonniers". Ce camp est "archi complet" car tous les jours rentrent de nouveaux prisonniers partis travailler à l'extérieur. Il achève sa lettre en embrassant sa mère qu'il espère très vite retrouver et la charge de donner de ses nouvelles à tout son entourage.

Coquelu, Emile Georges

Lettre n° 20 de Georges Emile Coquelu à sa mère du 25 décembre 1918. Il l'informe de l'arrivée au camp d'officiers français "chargés de s'occuper et de surveiller les rapatriements qui ne marchent pas vite du tout". Il ne s'attend pas à partir avant 15 jours voir trois semaines. Il l'informe que "Papillon et Ribot plus anciens prisonniers" sont partis et lui donneront de ses nouvelles en attendant les retrouvailles. Sa santé est bonne et c'est l'essentiel.

Coquelu, Emile Georges

Lettre n° 21 de Georges Emile Coquelu à sa mère du 27 décembre 1918. Il est toujours à Langensalza et confie ses lettres aux convois qui sont rapatriés. Les départs sont de plus en plus rapprochés et il a bon espoir. Il estime son retour entre le 15 et le 30 janvier. Il est en bonne santé, il vient de recevoir des biscuits et des conserves. Certaines sont offertes par le Comité du Secours Anglais. "De plus, il paraît que 5 wagons de vivres vont arriver dans quelques jours". Il se veut rassurant, en attendant son prochain départ, il ne manquera de rien. Plein d'espoir, il va écrire aux employés de son imprimerie de Montceau-les-Mines qui, depuis son départ gèrent l'entreprise. "Enfin nous allons quitter ce vilain camp et ce mauvais pays" dans lequel il a séjourné six mois. Il lui promet de lui raconter et de lui expliquer comment ces six mois se sont déroulés, dans l'attente, il l'embrasse ainsi que toute sa famille.


Coquelu, Emile Georges

Lettre n° 22 de Georges Emile Coquelu à sa mère du 28 décembre 1918. Il confie cette missive à Ribot qui part pour la France. Ce dernier la postera timbrée afin qu'elle arrive plus rapidement. Son départ est proche car tout le camp doit être "évacué pour le 15 janvier". Il ne peut l'informer précisément de la date de son départ "car ce n'est que la veille de notre départ que nous savons si nous partons." Il raconte qu'il a revu son camarade Papillon, ce dernier, venu au ravitaillement, regrette fort de s'être absenté du camp pour aller travailler à l'extérieur car ainsi, son départ a été reporté. Il en a pris son parti et, plutôt que d'attendre au camp son futur départ, il préfère retourner travailler chez un cultivateur en attendant d'être appelé. Georges Emile charge sa mère de donner des nouvelles rassurantes aux parents de ce dernier. Il l'informe que, n'ayant pas reçu tous les mandats envoyés, il lui téléphonera une fois rentré en France afin qu'elle lui en expédie un. Depuis l'arrivée d'officiers français au camp il n'a plu à se référer aux chefs allemands. Il attend son retour avec impatience, ils ont tant de choses à se raconter! Toujours en bonne santé, il la charge d'embrasser toute sa famille.

Coquelu, Emile Georges

Liste des lettres expédiées par Georges Emile Coquelu. Très scrupuleusement il a inscrit la date de départ de chacune de ses missives, les noms des destinataires ainsi que les destinations.

Coquelu, Emile Georges

Lettre reçue par Mme Coquelu (mère) d'un dénommé Chambon, brancardier aumônier. Dans sa lettre, il l'informe que Georges Emile a été fait prisonnier le 16 juillet 1918. Chambon était en permission exceptionnelle pour la mort de son plus jeune frère quand "l'attaque boche a eu lieu". Il exprime toute sa compassion car était un compagnon d'armes de son fils avant "la dissolution du 715e". Il s'entendait bien avec lui et continuait même de le voir assez souvent dans le cadre de sa fonction d'aumônier. Il lui souhaite bon courage.


Coquelu, Emile Georges

Lettre de l'association française pour la recherche des disparus adressée à Mme Coquelu (mère). Il s'agit d'une réponse à un courrier précédemment envoyé qui confirme que le camp de Limburg dans lequel a été son fils, Georges Emile n'est qu'un camp de transit. De Limburg, il pourra lui envoyer uniquement de simple carte, sans localisations précises. Ce n'est qu'une fois transféré dans un camp définitif et après un certain temps (2 à 3 mois), qu'il pourra correspondre avec sa famille, son entourage et recevoir des colis. L'association lui indique aussi les démarches à effectuer dans le cadre d'un rapatriement sanitaire. Il faudra alors qu'elle s'adresse au Bureau de secours aux prisonniers de Guerre de Berne (Suisse).

Coquelu, Georges Emile

Lettre de Joseph Moron du 6 mars 1916 au père de Georges Emile Coquelu. Sur papier à en-tête de l'imprimerie Rajaud et frères de Montceau-les-Mines, établissement repris par Georges Emile, il demande des nouvelles de ce dernier. Il est inquiet, tout comme les employés mais n'ignore pas que la poste achemine difficilement les lettres du front et que sa famille, doit, elle aussi être dans l'attente de missive.

Coquelu, Emile

Lettre de la Société anonyme des mines de houilles de Blanzy adressée à J. Coquelu, père de Georges Emile. Dans ce courrier du 8 juillet 1915, elle confirme qu'elle a eu connaissance de la reprise de l'imprimerie Rajaud frères par son fils et assure vouloir poursuivre sa collaboration avec l'imprimerie "dans les mêmes conditions que par le passé" même durant la mobilisation de ce dernier.


Coquelu, Georges Emile

Lettre de Joseph Moron du 27 août 1915 à Georges Emile Coquelu. Joseph Moron est un employé de l'imprimerie, il tient informé Georges Emile, propriétaire mobilisé. Outre les commandes passées dont il joint une liste détaillée, il demande quelques conseils au sujet de réalisation de livres de comptabilité. Il promet de se rendre auprès de M. Coquelu père, pharmacien de Digoin afin de lui faire part de ses interrogations. La liste jointe sur laquelle ne figure pas le principal client (Les mines de Blanzy), est dressée avec minutie permettant à Georges Emile Coquelu de suivre "de loin" la bonne marche de son imprimerie.

Coquelu, George Emile

Lettre du 29 décembre 1915 adressée à Georges Emile Coquelu. Par ce courrier, on apprend que son successeur; M. Louis Rajaud, imprimeur, est décédé. Cette disparition prive Georges Emile d'un "conseiller prudent et avisé", "auxiliaire indispensable" sur lequel il pouvait compter afin de diriger de loin l'imprimeur dont il était devenu récemment propriétaire. Ses employés s'engagent à suppléer à son absence, sous la conduite du contremaître M Desbois et du comptable M. Moron. Leur "seul désir est" de le "seconder par leurs efforts unifiés" à maintenir l'imprimerie prospère.

Coquelu, Georges Emile

Photographie de Marcel Coquelu prise en décembre 1915 à son frère Georges Coquelu. Il pose, souriant, au pied d'un escalier, vêtu d'un uniforme de soldat. Il a adopté une posture étrange. Il l'a annotée "Ton frangin fait le guignol" et signé "Marcel".


Coquelu, Georges Emile

Télégramme adressé à Georges Coquelu "71-0 bataillon de chasseur cycliste infirmier secteur 195 Paris" Sur le cachet postal est indiqué le 8 juillet 1916. Il s'agit de l'annonce du décès de son père, sa famille l'attend pour les obsèques et lui demande s'il peut venir "de suite".

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