Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale

En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.

Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.

Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu

Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire. 
 

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Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Sur cette carte postale, Marbotte (Meuse), dont la grande rue a été bombardé par les allemands. En date du 29 avril 1915, Jean-Louis Deverchère informe Célestine qu'il n'a toujours pas de nouvelles de son frère. La bataille fait rage autour de lui. Un de ses camarades le croyait mort.

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Sur cette carte postale colorisée, pose d'un soldat en uniforme avec son fusil à baïonnette. Datée du 30 avril 1915, Jean-Louis Deverchère écrit à Célestine : "Au milieu des bois nous devons attaquer à midi...Je t'envoie cette petite fleur de muguet cueillie sous les obus".

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Carte postale d'Amiens : "le pont de chemin de fer que les allemands ont détruits avant leur retraite. Promenade des civils". Au verso, Jean-Louis au repos dans les casernes de Lérouville (Meuse) écrit à Célestine qu'il envisage la mort de Gilbert. " Ce qui me chagrine le plus c'est que s'il est mort, son corps ne soit pas relevé, on ne pourra plus le reconnaître."


Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Dans cette lettre à sa soeur Célestine, Jean-Louis désespère de retrouver Gilbert. Il joint à son courrier, la dernière lettre qu'il a reçue de lui avant sa disparition, et tente de ménager le moral de sa famille.

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Jean-Louis espère toujours retrouver son frère. Il regrette de ne pas lui avoir offert une sépulture, et l'espère encore prisonnier. Il charge Célestine de le prévenir si elle reçoit un avis de décès et de lui envoyer un colis avant son départ. Cette lettre est datée du 5 mai 1915.

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Dans sa lettre du 10 mai 1915, Jean-Louis encourage sa sœur à écrire aux officiers du régiment de Gilbert. Maintenant son régiment se bat à découvert car les soldats n'ont pu récupérer leurs anciennes tranchées. "C'est terrible d'avoir perdu tout cela, après y avoir perdu tant d'hommes". Il commence à céder au découragement général " beaucoup de régiments ne veulent plus se battre" écrit-il.


Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Dernière lettre de Jean-Louis à sa sœur datée du 11 mai 1915. Il est en sentinelle en première ligne devant une nouvelle tranchée "quand donc ce carnage va finir ?". Sa lettre s'achève par une supplique, il veut savoir ce qui est arrivé à son frère.

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Acte de décès de Gilbert Deverchère, soldat du 29e régiment d'infanterie, Matricule 6289, décédé le 22 avril 1915 au Bois d'Ailly. Ce document rapporte le jugement du tribunal de première instance de Charolles daté du 6 janvier 1921.

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Cette lettre datée du 8 janvier 1935 adressée à Claudius Deverchère lui annonce "qu'on a retrouvé les restes d'un Claude Deverchère, Classe 14." Est ce votre disparu?"


Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Ce document officiel du Ministère des Pensions daté du 11 janvier 1935, confirme que le corps de Claude Gilbert Deverchère, "mort pour la France" le 22 avril 1915 au Bois d'Ailly est inhumé au frais de l'Etat au cimetière National de Marbotte (Meuse).

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Dans cette lettre du 18 janvier 1935 adressée à Claudius Deverchère, son correspondant lui confirme que le corps de Claude Gilbert a bien été retrouvé aux environs des 20-25 août 1915 dans les premiers, et qu'il est allé vérifier sur place. Il invite Claudius Deverchère à venir prier sur la tombe de son fils.

Deverchère, Gilbert/Deverchère, Jean-Louis

Dans ce courrier daté du 8 février 1935, le Ministère des Pensions, confirme à Madame Adrien Deverchère que le maire de Saint-Igny-de-Roche l'a bien informée de la découverte de la sépulture de son fils Claude, Mort pour la France, et lui adresse sa plaque d'identité militaire.


Giroux

Un lot de cartes postales et photographies :
- celle de Michot (48e d'artillerie) adressée à M. Giroux présentant un convoi d'allemands fait prisonniers par les anglais (24 novembre 1914),
- celle d'Hugues Forêt (1er régiment d'artillerie, 26e batterie) adressé à M. Giroux présentant un groupe de prisonniers allemands blessés photographiés sur la place de Neufmoutiers, en Seine-et-Marne (19 mars1915),
- un portrait du maréchal Foch, commandant en chef des armées alliées,
-une photographie d'un groupe de soldats du 1er régiment d'artillerie.
Des cartes postales montrant des obus allemands de gros calibres exposés en France au musée de l'armée, ou dans le Nord, l'éclatement d'un obus de ces obus, et un char lourd au sommet d'une crête.

Rozier, Marc

Les cartes postales ou photographies de ce lot présentent des groupes de soldats, équipés d'un masque à gaz, ou au repos, ou en grande tenue avec leurs officiers. D'autres, sont des souvenirs de la Casbah de Mailly-le-camp (Aube), ou d'un groupe posant devant un canon 155. Il y a quelques incertitudes quant à l'appartenance à la première guerre mondiale pour certaines d'entre elles.

Forest, Jean-François

Extrait d'un récit émouvant des souvenirs de la grande guerre vue par un enfant de 8 ans. A travers l'ambiance du café de son grand-père au moment de la déclaration de guerre et de la mobilisation, l'auteur évoque aussi les traces laissées dans sa mémoire par les scènes qu'il a vécues, notamment les convois de blessés et les morts de retour du front en gare du Creusot.


Simon, Alfred

Note biographique d'Alfred Simon. Admis à l’Ecole normale d’instituteurs en 1914, conscrit de la classe 1917, il devance l’appel, ainsi que toute sa promotion, et s’engage comme volontaire. Repéré pour ses aptitudes, cité à l’ordre de son régiment en 1917, il gravit les échelons rapidement jusqu’à devenir lieutenant de réserve en 1919. Parmi ses souvenirs mémorables de guerre figurent : Verdun (trois mois d’enfer), trois assauts à la baïonnette et le crash de l’avion à bord duquel il était observateur-mitrailleur en 1918. Il renonce à une carrière militaire après la guerre, poursuivant sa première voie, celle de l’enseignement. Directeur de l’école de garçons de Gueugnon (1927-1955), il sera également conseiller municipal de cette ville de 1947 à 1974. Photographie d'un groupe de soldat appartenant au 161e régiment d'Infanterie (1916), Alfred Simon est assis au premier rang. Carte postale "Les dix commandements du soldat en 1915". Carte de bons vœux de Baptiste Corsin à Clotilde Millot de Gueugnon représentant un chasseur alpin. Douilles d'obus ornées de fleurs.

Moreau, Laurent

Carte postale du 21 juin 1914 de Laurent MOREAU, soldat du 134ème régiment d’infanterie, originaire de Gueugnon à une dénommée Berthe. Il lui donne de ses nouvelles, il revient d'un mois de manœuvre, mois durant lequel il a plu. Il a pris le train à partir de Mailly pour rentrer à Mâcon. Durant les manœuvres, il a "vu beaucoup d'aéroplanes" et fait des photographies. Il apprécie son retour car dormait la plupart du temps sur la paille. Il annonce son prochain départ en permission. Le visuel représente un biplan. La légende est la suivante "L'aviation militaire au combat. Mitrailleuse française d'aéroplane, système Hotchkiss, à bord d'un biplan militaire. Henry Farman - Pilote : capitaine Mailfert ; tireur Serge Darbost". Document du 2 mai 1934 autorisant Laurent Moreau à porter la médaille interalliée dite "de la victoire".


Fevre, Claude

Récit de Jean-Paul Baudin. Incorporé au 109e régiment d’infanterie le 8 septembre 1914, Claude Fevre, forgeron à Paris, est promu soldat de 1ère classe le 25 mai 1915 puis au grade de caporal le 6 août 1915. Il est blessé le 28 septembre 1915 à Souchez (Pas-de-Calais) par des éclats d’obus et reste quatre jours sur le terrain avec une jambe blessée avant qu’un infirmier ne le retrouve. Cependant, la gangrène s’étant logée dans la jambe, Claude Fevre dû être amputé de la jambe droite au niveau du genou. Il est décoré de la Croix de guerre avec palme et de la médaille militaire le 23 octobre 1915 pour s’être «distingué au combat du 28 septembre 1915 par son entrain et son courage». Réformé définitivement, il reçoit par décret, dès le 28 juillet 1916, une pension de retraite de 3e classe et souffrira de séquelles au bras et à l’avant-bras droit jusqu’à la fin de sa vie.

Michelot, Antonin/Michelot, Marguerite/Michelot, Simone/Meunier, Louise

Ces courriers atypiques rédigés du 8 août 1914 au 18 août 1918 par Antonin Michelot, à l'attention de sa femme Marguerite et de sa belle-mère Louise Meunier, sa maman de substitution, retiennent particulièrement l’attention.
Musicien avant toute chose, Antonin parle avec intensité de lectures et de musique plutôt que du quotidien et livre sans détour les pensées que sa nouvelle vie lui inspire. En 1914, Antonin a 32 ans. Il est violoniste et vit à Mâcon avec sa femme Marguerite, violoniste et pianiste. Mobilisé en août, Antonin est affecté à la 8e section des infirmiers militaires. En décembre, il est nommé brancardier et rejoint la région d’Amiens. De son côté Marguerite s’engage comme infirmière à l’hôpital temporaire n° 20 de Mâcon. Antonin revit en recevant son violon au front et en apprenant la grossesse de sa femme qui donnera naissance à Simone le 4 septembre 1916.
Antonin rejoint en 1917 les secteurs de Noyon, Montdidier et Châlons-sur-Marne. En 1918, Antonin meurt de maladie contractée en service commandé la veille des deux ans de Simone, dans une ambulance à la Veuve (Marne). Son corps repose dans la nécropole de Sept-Saulx (Marne).En 1929, Simone, âgée de 13 ans, perd également sa mère, emportée par la tuberculose.

Coquelu, Emile Georges

Récit de M. et Mme Coutaudier sur Emile Georges Coquelu, grand-père maternel de la contributrice, conscrit de la classe 1905 (bureau d'Autun en Saône-et-Loire, matricule 140). Photographie d'un groupe de 6 chasseurs à pieds. Emile Coquelu est le premier homme debout à gauche. En arrière plan on distingue un soldat, une pipe à la bouche adossé au chambranle d'une porte.
Emile Coquelu continue, pendant la guerre, malgré ses responsabilités de caporal et de responsable d’une équipe de brancardiers, à gérer avec rigueur les affaires de son entreprise d'imprimerie. Fait prisonnier le 15 juillet 1918 en avant de Saint-Hilaire-le-Grand, il fut transféré au camp de Langensalza (Saxe) en Allemagne. Après neuf jours de voyage en train et en péniche via les Pays-Bas, Emile est de retour en France le 11 janvier 1919.


Coquelu, Emile Georges

Tableau des hausses du prix des papiers au 15 avril 1916. Il est composé de trois colonne : le prix par 100 kilogrammes, le coût avant la guerre, au 15 avril 1916, le taux de la hausse. Georges Emile Coquelu, acquéreur en 1914 d’une imprimerie située 44 rue Carnot à Montceau-les-Mines, continue, pendant la guerre, malgré ses responsabilités de caporal et de responsable d’une équipe de brancardiers, à gérer avec rigueur les affaires de son entreprise. Cette activité familiale se poursuivra jusqu’en 1992.

Coquelu, Emile Georges

Diplôme de citation à l'ordre du 71e bataillon de chasseurs du caporal Emile, Georges Coquelu. Il lui a été décerné le 12 juin 1918. Le motif évoqué : "Caporal brancardier plein d'allant et d'énergie. Déjà remarqué comme combattant, a, dans ses fonctions de brancardier, donné de nouvelles preuves de son courage et de son dévouement". A gauche du cachet du 71e bataillon figure le coq gaulois, emblème de la France, sur une palme de la victoire.

Coquelu, Emile Georges

"Demande de certificat provisoire tenant lieu de carte du combattant" remplie par Georges Emile Jean Coquelu, membre de l'Union montcellienne des combattants de 1914-1918. Durant la première guerre, il appartient au 71e bataillon de chasseurs à pieds. Sur le document figure l'année 1918, année au cours de laquelle il a été fait prisonnier.


Coquelu, Emile Georges

Photographie de l'hôpital de Digoin, octobre 1914. 20 individus, 19 hommes et une femme sont disposés sur 4 rangées. Les soldats sont en uniforme ou en capote. Seules deux personnes sont vêtues de blanc. Au premier plan, sont disposés deux soldats, allongés à même le sol. Devant eux, ils ont posés leur casquette, avec, bien en évidence, le numéro de leur régiment. Au deuxième plan, sept personnes sont assises sur un banc, au centre en blanc, le docteur Tuloup, à son extrême droite, la sœur supérieure Léonide, à l'opposé, un soldat a recouvert son bras en écharpe de son manteau. Debout derrière eux sont installés huit hommes. L'un d'entre eux, à la tête entourée d'un pansement, un autre a la main toute enveloppée. Quatre soldats surplombent le groupe, l'un a un bandage au bras, un autre, la tête enveloppée d'un bandage. Par derrière, sur une porte figure une inscription : le lieu (Hospices de Digoin) et la date (octobre 1914) de la prise de la photographie. Au dos, figurent les indications suivantes " Les blessés convalescents de l'hôpital de Digoin. Dr Tuloup au centre. Sœur Léonide supérieure de l'hôpital à gauche.

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