Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale

En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.

Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.

Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu

Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire. 
 

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Royet, Pierre/Royet, Cladie/Royet, Marie

Carte postale envoyée par Pierre Royet, soldat du 112ème régiment d'infanterie territoriale originaire de Palinges, à son épouse Cladie et à sa fille Marie, datée du 23 octobre 1917.
Au recto, une vue d'ensemble de l'hôtel de Ville de Paris.
Au verso, Pierre Royet rapporte qu'il quittera bientôt Paris pour retrouver le front et les tranchées, et que "ça ne sera pas la même vie".

Royet, Pierre/Royet, Cladie

Carte postale envoyée par Pierre Royet, soldat du 112ème régiment d'infanterie territoriale originaire de Palinges, à son épouse Cladie, datée du 25 octobre 1917.
Au verso, Pierre Royet donne quelques conseils à son épouse sur la gestion de l'exploitation familiale.

Royet, Pierre/Royet, Cladie

Carte postale envoyée par Pierre Royet, soldat du 112ème régiment d'infanterie territorial originaire de Palinges, à son épouse Cladie, datée du 27 octobre 1917.
Au recto, une vue d'ensemble du pont Alexandre III à Paris.
Au verso, Pierre Royet rassure sa famille quant à son état de santé, mais semble inquiet "je ne sais pas si ça va durer longtemps", peut-être en raison de l'imminence de son retour sur le front. Il ajoute qu'il s'agit de la dernière carte postale de Paris qu'il envoie, et qu'il a eu l'occasion de retourner au cinéma.


Royet, Pierre/Royet, Cladie

Carte postale envoyée par Pierre Royet, soldat du 22ème régiment d'infanterie territoriale originaire de Palinges, à son épouse Cladie et à sa fille Marie, datée du 3 décembre 1918.
Au recto, une vue d'ensemble de la gare Saint-Lazare et de la rue de Rome à Paris.
Au verso, Pierre Royet, temporairement absent du front ("je n'entends plus le canon") rassure sa famille quant à son état de santé mais avoue ne pas avoir le moral, et qu'il ne pense pas pouvoir bénéficier d'une permission avant février.

Haye, Paul

Lettre-carte de Paul Haye, arrière-grand-père de Yannick Touchard, contributeur. Paul Haye, né à Epernon (Eure-et-Loir), âgé de 37 ans lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, écrit de Dreux. Il se veut rassurant, il est en bonne santé. Au verso on voit deux soldats côte à côte. Tous deux portent képi et vareuse. Paul est situé à droite de l'image, sur son couvre-chef on peut distinguer l'insigne du 29e régiment dont il fait partie.

Haye, Paul

Lettre de Paul Haye à son épouse. Il écrit de Dreux le 20 juillet en [1915?]. Comme il exerce la profession de maréchal ferrant, il lui demande d'effectuer des démarches auprès de la mairie afin qu'on lui délivre un certificat attestant de sa profession, ainsi, il pourra obtenir une permission-moisson. Souhaitant recevoir ce document rapidement, il lui conseille de mettre un timbre lors de son envoi pour qu'il lui parvienne plus rapidement. Il joint son adresse "Haye caporal maître maréchal ferrant S. H. R. au 101e infanterie Dreux" car pense qu'elle sera nécessaire au secrétaire de mairie. Il presse sa femme de se dépêcher de peur de partir ailleurs. Au dos, une photographie d'un groupe de soldats, Paul Haye est debout, à gauche.


Haye, Paul

Carte postale du 22 juillet 1915 dont le visuel est identique à la précédente (Paul HAYE est debout tout à gauche). Paul Haye écrit à son épouse qu'il a reçu le certificat demandé. Toutefois, après réflexion, il décide de ne pas faire valoir son droit à une permission-moisson car, après une absence de 15 jours, il risquerait de ne pas être réaffecté là où il se trouve. Il s'ennuie, préférerait travailler dans une usine pour "gagner quelques sous". Il annonce sa venue pour le samedi suivant, il passera par Nogent. Il termine sa carte en demandant à sa femme d'embrasser ses enfants.

Haye, Paul

Carte postale de Louisette à Marcelle du 21 décembre 1921. Le visuel représente le château de Marksburg surplombant la ville de Braubach. Elle écrit d'Allemagne, le voyage a été fatigant, elle se plaint de ne pas comprendre les Allemands qu'elle qualifie de "sales boches". Malgré la fin de la guerre, ces propos tenus montre que les populations n'ont pas oublié.

Haye, Paul

5 visuels de cartes postales. Le premier est une illustration de Gaston Maréchaux représentant une petite alsacienne assise sur un banc, en pleurs. A ses côtés, un petit garçon, à leur gauche, un homme, une valise "made in germany" à la main qui s'éloigne. En bas, ces mots "Départ de l'Envahisseur. Pourquoi pleures-tu?...parce que mon papa ne pourra plus le voir partir...Le second est une photographie noir et blanc. Des soldats posent devant une file de camions militaires. Certains sont assis sur le capot d'un des véhicules, les autres sont debout. Le troisième est un dessin aux couleurs vives représentant "La flotte franco-anglaise dans les Dardanelles". La bataille fait rage, un navire canonnier est en pleine action, au loin un obus explose sur un village côtier. Le 4e représente une alsacienne en tenue traditionnelle assise. A ses pied est disposé un rouet. Elle tient un livre. A ses côté, debout, se trouve un petit garçons. Un bas l'inscription "La leçon d'histoire de France". Sur le dernier, en premier plan on distingue 4 petites filles en costumes traditionnels, avec des jupes colorées, derrière, se dresse une magnifique maison à colombage. En bas est écrit "Gruss auss dem Elsass".


Chalumet, Raymond

Raymond Chalumet né à Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a été mobilisé en 1914 après trois années de service militaire chez les chasseurs alpins. Au service de l’Intendance, Raymond Chalumet relate de nombreux détails sur l’organisation, le prix des denrées, les conditions de vie des soldats, liés à son travail de ravitaillement. Il est parti comme brancardier, puis très vite, il a été chargé de l’intendance d’une zone. Presque tous les jours, il écrivait à Cours (Rhône) à sa fiancée, Marguerite Bodet.
Lettre du 21 octobre 1915 à Marguerite Bodet. "Son capitaine voulait qu’il donne à ses 223 hommes deux desserts par semaine. Il distribuait les denrées crues ou cuites, par section de 26 ou 27 hommes qui font leur cuisine, et essayait de faire de la marmelade dans sa cuisine roulante".

Chalumet, Raymond

Raymond Chalumet né à Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a été mobilisé en 1914 après 3 années de service militaire chez les chasseurs alpins. Au service de l’Intendance, Raymond Chalumet relate de nombreux détails sur l’organisation, le prix des denrées, les conditions de vie des soldats, liés à son travail de ravitaillement. Il est parti comme brancardier, puis très vite, il a été chargé de l’intendance d’une zone. Presque tous les jours, il écrivait à Cours (Rhône) à sa fiancée, Marguerite Bodet.
Lettre du 19 novembre 1915, secteur 26 à Marguerite Boret alors qu'il est brancardier. Extraits : "...Aujourd'hui 19 novembre, il y a 2 mois que nous avons quitté Clermont...A Clermont je ne faisais pas mon devoir, là je suis sur le front prêt à servir ma Patrie...Ce ne sera pas sans dangers que nous irons relever les blessés sur les champs de batailles... Je prends de bonnes résolutions et je mûris dans mon cœur toutes les meilleures intentions que vous puissiez désirer de votre petit mari...Nous autres brancardiers nous ne savons rien ou presque rien des misères de la guerre...pendant que je vous écris,j'entends le canon faire rage, l'éclatement des torpilles aériennes...je dois vous dire que nous jouons quelquefois aux cartes et aujourd'hui je me suis payé un jeu de Dames pour 13 sous..."

Chalumet, Raymond

Raymond Chalumet né à Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a été mobilisé en 1914 après 3 années de service militaire chez les chasseurs alpins. Au service de l’Intendance, Raymond Chalumet relate de nombreux détails sur l’organisation, le prix des denrées, les conditions de vie des soldats, liés à son travail de ravitaillement. Il est parti comme brancardier, puis très vite, il a été chargé de l’intendance d’une zone. Presque tous les jours, il écrivait à Cours (Rhône) à sa fiancée, Marguerite Bodet.
Lettre du 9 décembre 1915 à Marguerite Bodet.- Depuis ce jour, le service est modifié, il doit nourrir tous les hommes ensemble, un réfectoire a été installé dans une remise sur des tables de plâtrier. « La soupe sera toujours faite dans la cuisine roulante, les légumes et les rôtis seront préparés sur de foyers montés en terre et en briques, au dessus desquels on a fait mettre des tôles percées d’ouvertures destinées à recevoir des marmites ».


Chalumet, Raymond

Raymond Chalumet né à Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a été mobilisé en 1914 après 3 années de service militaire chez les chasseurs alpins. Au service de l’Intendance, Raymond Chalumet relate de nombreux détails sur l’organisation, le prix des denrées, les conditions de vie des soldats, liés à son travail de ravitaillement. Il est parti comme brancardier, puis très vite, il a été chargé de l’intendance d’une zone. Presque tous les jours, il écrivait à Cours (Rhône) à sa fiancée, Marguerite Bodet.
Lettre du 12 juin 1918 à Marguerite Boret.

Chalumet, Raymond

Raymond Chalumet né à Saint-Victor-sur-Rhins (Loire) a été mobilisé en 1914 après 3 années de service militaire chez les chasseurs alpins. Au service de l’Intendance, Raymond Chalumet relate de nombreux détails sur l’organisation, le prix des denrées, les conditions de vie des soldats, liés à son travail de ravitaillement. Il est parti comme brancardier, puis très vite, il a été chargé de l’intendance d’une zone. Presque tous les jours, il écrivait à Cours (Rhône) à sa fiancée, Marguerite Bodet.
Lettre du 11 novembre 1918 à Marguerite Boret annonçant la fin de la guerre « Nous avons chanté en chœur une partie de la Marseillaise puis le refrain, il fallait entendre cela, la joie se lisait sur tous les visages, inutile de vous le dire, les cœurs débordaient d’allégresse ».

Germain, Pierre

Probablement rédigé par son grand-oncle Pierre Germain, cultivateur âgé de 25 ans en 1914 réformé par l’armée pour raison médicale (bronchite chronique), le cahier de notes journalières (145 pages) aujourd’hui détenu par Daniel Jondeau revient sur les événements internationaux et les opérations militaires de la Grande Guerre du 18 juillet 1914 au 31 mars 1916.
Probablement reprises des journaux, ces notes factuelles ne livrent aucune information sur l’arrière ni sur l’état d’esprit du rédacteur. Les modalités de rédaction du cahier ainsi que la raison pour laquelle le cahier s’achève à la date du 31 mars 1916 restent mystérieuses.


Fenayon, Marc Henri

Mobilisé à l’âge de 30 ans, Marc Henri FENAYON, natif de Neuvy-Grandchamp (Saône-et-Loire) est incorporé au 4e régiment de zouaves de marche. Envoyé en renfort du 2e régiment de marche des zouaves le 29 août 1914, son détachement est attaqué par les Allemands aux environs d’Anizy-le-Château (Aisne) et dispersé. Déclaré disparu le 29 août ou début septembre (selon les documents) et présumé mort, la date du 9 septembre est retenue par l’armée comme date probable de son décès et entérinée en 1920 par décision de justice (cf jugement déclaratif de décès établi par le tribunal d’Autun en date du 13 octobre 1920, [3U293]). Or, la lettre originale manuscrite détenue par Nicole BOUILLER (sa petite nièce), datée du 27 septembre 1914 et incontestablement rédigée par Marc FENAYON prouve le contraire ; de même que la lettre datée du 8 novembre 1914 récemment publiée par Séverin MONORCHIO dans la revue Echos du passé (n°116) - d’après une copie remise par sa belle-mère (née FENAYON). Ainsi, bien des questions restent sans réponse. Qu’est-il advenu de cet homme postérieurement au 8 novembre 1914 ? Pourquoi l’armée ignore-t-elle que ce soldat poursuit le combat et réintègre même son régiment d’origine ? A la lumière des courriers qu’ils avaient reçus et donc des preuves de vie de Marc FENAYON, les proches de ce dernier ont-ils contesté la version officielle retenue arbitrairement par la justice et l’armée ? Enfin, existe-t-il encore aujourd’hui d’autres sources qui pourraient dissiper les zones d’ombre de ce parcours ?

Perrin, Francisque Pierre/Grapeloux, Léonie

Francisque Pierre Perrin est le grand-père du contributrice. Mort pour la France à Craonne le 24 juillet 1917 à l’âge de 30 ans, Francisque Pierre Perrin, sergent au 334e régiment d’infanterie, exerçait dans le civil le métier de tisseur à domicile à Coublanc (Saône-et-Loire). Marié en 1912 avec Maria Léonie Grapeloux, il n’a pas connu sa fille Alice née le 9 septembre 1917, mère de la contributrice. Parmi les documents qui témoignent de son histoire, on signalera une carte d’une zone de combats à Liévans (Haute-Saône) trouvée sur son corps qui fut transmise à sa veuve puis à ses descendants.

Duchamp, Lucie/Duchamp, Pierre

Carte de Lucie Duchamp à son père le 7 septembre 1914, au recto une vue de l'ancienne église de Toulon-sur-Arroux.
Lucie Duchamp, la maman de Marthe Nivot est née en 1904, avec son père Pierre Duchamp, ils demeurent alors au hameau du Bois de Vesvres près de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire).


Duchamp, Lucie/Duchamp, Pierre

Carte de Pierre Duchamp à sa fille Lucie, le 7 ..1914. Au recto, une vue de l'ancien séminaire d'Autun, reconverti en caserne pour le 29e régiment d'infanterie.
Classé en 1914 dans le service auxiliaire pour raisons de santé, Pierre Duchamp a bénéficié de plusieurs sursis d’appel et fut employé aux mines de Blanzy.

Duchamp, Pierre

Carte postale, "A la mitrailleuse", avec un texte de A. Rigaud sur l'apologie de cette arme et la force des combattants.Au verso, le message d'un ami de Pierre Duchamp daté de Bourges 20 août 1916.

Duchamp, Pierre

Photographie du centre des mitrailleurs de Bourges - l'heure du rapport.
Carte écrite par un ami à Pierre Duchamp, datée du 10 septembre 1916 à Bourges.


Duchamp, Pierre

Photographie de l'hôpital militaire de Bourges - salle des blessés. Cette carte a été envoyée le 10 septembre 1916 de Bourges par Richard un ami de Pierre Duchamp.

Duchamp, Pierre

Un soldat du front a envoyé cette carte postale des canons pris aux allemands et exposés sur la place Stanislas à Nancy. Août 1914.

Duchamp, Pierre

Carte postale "La Grande guerre 1914-15". Photographie des ruines de "Lacroix-sur-Meuse (Meuse) après le passage des barbares". Au dos le témoignage d'un soldat.


Duchamp, Pierre

Carte postale de la ville de Sermaize-les-Bains (Marne) bombardée et détruite par les allemands. Datée du 9 juillet 1915, François rassure sa soeur Amélie Duchamp sur ses conditions de vie.

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