Contributions de particuliers à la mémoire de la Première Guerre mondiale
En novembre 2013, une soixantaine d’institutions patrimoniales, dont les Archives départementales de Saône-et-Loire ont participé à «La Grande Collecte» de documents personnels sur la Première Guerre mondiale, organisée à l’initiative des Archives de France, de la Bibliothèque nationale de France, de la Mission du centenaire et d'Europeana 1914-1918.
Cet appel, lancé au public afin de valoriser les archives privées de cette époque et de partager ce trésor de mémoire, notamment par une mise en ligne des documents prêtés ou donnés, a connu un vif succès. Que tous les participants soient ici vivement remerciés.
C'est le résultat de cette opération qui est présenté dans cette rubrique.
Une sélection de documents de chaque contributeur est également consultable sur le site www.europeana14-18.eu.
Nous vous invitons également à découvrir un autre exemple de partage et de valorisation de la mémoire locale sur la Première Guerre mondiale à travers l'initiative d'une publication et d'une transcription collaborative du carnet de guerre de Jean Marin, soldat de Saône-et-Loire.
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Prost, Auguste
Photographies couleur et noir et blanc d'Auguste Prost originaire de Charbonnat. Il est né le 11 juin 1891. Sous le matricule militaire 392, bureau d’Autun, classe 1911, il est alors manœuvre et réside à Toulon-sur-Arroux. Mobilisé le 4 août 1914, il combat dans la Meuse près du saillant de Saint-Mihiel au sein du 29e Régiment d’infanterie où il est cité en juillet 1917 comme : « Bon soldat très discipliné et très courageux » « Blessé le 28 décembre 1914 au Bois Brûlé et le 7 juillet 1915 à « La Tête à Vache ». Après la guerre, il devient mineur aux mines de Blanzy et réside à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Il reçut en 1936 la médaille militaire. Jacques-Antoine Prost, le contributeur a bien connu son grand-père, affectueusement dénommé « Pépé » et relate que ce dernier parlait peu de la guerre. Il a rassemblé les documents et médailles de la première guerre mondiale le concernant. Il tenait à les donner aux Archives départementales de Saône-et-Loire. Il résume ainsi sa démarche de transmission : « C’est le plus Grand Hommage que j’ai pu rendre à mon Grand-Père Auguste.
Prost, Auguste
Livret militaire d'Auguste Prost contenant son signalement. Il est fait mention de ses blessures : le 28 décembre 1914 à Apremont et le 7 juillet 1915 à « La Tête à Vache", de sa citation en juillet 1917 comme : « Bon soldat très discipliné et très courageux ». Ce livret contient un certificat médical du 28 juillet 1915 ainsi qu'un feuillet où il est fait mention d'une permission de détente le 16 février 1918. On voit d'autres indications : son état civil, le contenu de son paquetage, son matricule militaire, le 392, son bureau de conscription : Autun, sa classe 1911. Mobilisé le 4 août 1914, il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 10 août 1919.
Prost, Auguste
Citation d’Auguste Prost à l’Ordre du 29e Régiment d’infanterie en juillet 1917 : « Bon soldat très discipliné et très courageux » « Blessé le 28 décembre 1914 au Bois Brûlé et le 7 juillet 1915 à « La Tête à Vache ».
Prost, Auguste
Document en trois volets contenant un certificat de visite, un billet d'hôpital, l'inventaire des effets d'Auguste Prost admis le 11 février 1915 pour une plaie au genou gauche. L'état civil figure sur la partie centrale ainsi que les dates d'entrée et de sortie (2 avril 1915). Le cachet rond "Hôpital auxiliaire Grand Hôtel /Ville d'Aix-les-Bain est apposé sur le troisième volet. Au dos, dans la case "Observations du médecin traitant", est indiqué le jour où il a été blessé (le 28 décembre 1915), le lieu (bois d'Apremont) ainsi que son évacuation directe à Aix-les-Bains. Il est fait mention que le 5 août il est "bien guéri et rejoint son dépôt". Une permission de sept jours lui est alors accordée.
Prost, Auguste
Certificat de visite avec billet d'hôpital d'Auguste Prost du 30 décembre 1914. Il est admis pour plaie septique au genou gauche à l'Hôpital municipal d'Aix-les-Bains section Léon Blanc (un tampon rouge fait foi) et afin de poursuivre ses soins (mécanothérapie), il sera évacué au Grand hôtel d'Aix. Les observations sont très détaillées, il a été blessé au bois d'Apremont par balle de fusil au cours d'un assaut à la baïonnette et pansé au poste de secours. Sur le côté est annoté à la verticale au crayon bleu "peut marcher". Au dos il est indiqué que le 11 février 1915 il arrive à l'hôpital auxiliaire Grand hôtel d'Aix, la plaie est cicatrisée, mais, suite à des problèmes de flexion du genou il devra effectuer de la rééducation (mécanothérapie). Il quitte l'hôpital le 2 avril 1915.
Prost, Auguste
Duplicata de certificat de visite avec billet d'hôpital pour Auguste Prost, blessé au genou, hospitalisé à l'hôpital auxiliaire Grand hôtel d'Aix-les-Bains le 11 février 1915 et sorti le 2 avril 1915. Au dos figurent les observations du médecin traitant. Elles relatent les différentes étapes suite à sa blessure au bois d'Apremont : son évacuation à l'hôpital d'Aix-les-Bains, le moment où il est déclaré guéri, son retour au dépot puis sa permission.
Prost, Auguste
Bordereau d'envoi du 16 mai 1968 du centre de réforme de Dijon adressé à Auguste Prost qui réside Bois-du-Verne (Montceau-les-Mines) l'informant de l'expédition d'une pièce lui appartenant.
Prost, Auguste
Document envoyé par le bureau de recrutement de Mâcon le 23 novembre 1935 à Auguste Prost qui réside à Montceau-les-Mines. Il est informé de son inscription au tableau de concours de la médaille militaire au journal officiel.
Prost, Auguste
Croix de guerre et médaille militaire d'Auguste Prost. La Croix de guerre, en bronze florentin, a quatre branches, deux épées croisées. Le centre représente à l'avers une tête de République au bonnet phrygien ornée d'une couronne de lauriers avec en exergue « République française », il porte au revers l'inscription 1914-1918. Le ruban est à rayures verticales vertes et rouges. La médaille militaire est une couronne de laurier d'argent qui entoure un médaillon d'or où figure l'effigie de la République, entourée d'un cercle d'émail bleu où sont inscrits les mots : République française 1870. Au revers, la médaille porte au centre du médaillon d'or, entouré d'un cercle bleu, la devise : Valeur et Discipline. Les feuilles et boutons de laurier sont liés de deux rubans entrecroisés en haut et en bas. L'insigne est suspendu à un ruban jaune bordé de vert des deux côtés.
Vannier, Philibert
Certificat de bonne conduite délivré à Philibert Vannier le 15 septembre 1909 à Besançon. Cette attestation est donnée sur proposition des officiers du 7ème bataillon du génie, 6ème compagnie dont il fait partie. Ce diplôme lui est remis alors qu'il est sapeur.
Vannier, Antoine
Citation à l'ordre de la brigade du sergent Antoine Vannier. Appartenant au 57ème bataillon de chasseurs, il se voit décerner ce diplôme le 15 février 1916, au motif suivant "A su pendant 4 jours et 4 nuits, tenir en excellent état le moral des hommes de sa section sous un feu violent de l'artillerie ennemie, s'est dépensé sans compter, travaillant lui-même à relever dans la tranchée de première ligne des éboulement successifs produits par ce feu. A déjà donné maintes fois l'exemple de la plus grande bravoure". Sur la partie supérieure du document se trouve une croix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile.
Vannier, Antoine
Laisser passer délivré au caporal Vannier qui doit se rendre à Bruay (Pas-de-Calais). Sur ce document il est fait mention qu'il doit être de retour à son cantonnement le 21 novembre 1915 à 19h30. Cette autorisation est pré-remplie à l'encre voilette et apposée d'un cachet rouge du 97ème régiment d'infanterie.
Vannier, Antoine
Laisser passer délivré au caporal Vannier qui doit se rendre à Estrée-Cauchy (Pas-de-Calais). Sur ce document il est fait mention qu'il doit être de retour à son cantonnement le dimanche 14 octobre 1915 à 19h30. Cette autorisation est pré-remplie à l'encre voilette et apposée d'un cachet rouge du 97ème régiment d'infanterie.
Vannier, Philibert / Laurent, Florence
Correspondance reçue par Florence Laurent, épouse Vannier : lot de 8 cartes postales. La 1ère représente 3 trèfles à 4 feuilles. Chaque feuille du plus gros contient un visage de femme. En bas, figure cette phrase "Recevez mes Amitiés" et un timbre. La 2ème est une photographie en noir et blanc de mariée. La traîne de sa robe est ramenée à ses pieds, son voile est tiré en arrière, sur ses cheveux. Elle tient un bouquet. En second plan, des fleurs roses au feuillage vert tombent en cascade d'une vasque. Inscription en bas "A la nouvelle mariée. Mes vœux de tendresse empressée". La 3ème est une carte colorisée représentant un facteur qui tire de sa sacoche un paquet-cadeau qu'il tend à une femme qui attend près de son portail. Derrière elle, on aperçoit une belle demeure dans un parc. De part et d'autre du couple, sont disposées des fleurs roses, de la même couleur que la robe de la femme. En dessous de l'inscription "Bonne année" est rajouté manuellement "à toute la famille. Francine". La 4ème est un bouquet de lilas blanc et mauve. L'entourage de la carte est en dentelle. L'inscription "Les fleurs passent l'amitié reste". La 5ème est une carte en papier gaufré avec médaillon central contenant deux personnages : une jeune femme assise, un beaucoup à la main et un homme debout qui la salue, tenant son chapeau de la main gauche et une canne de la main droite. A leurs pieds se trouve un panier de fleurs. La 6ème est un bouquet de fleur jaillissant d'un cœur clair sur fond marron. Aux quatre coins sont disposés des trèfles à 4 feuilles. En haut l'inscription "Fleurs de bonheur". Un timbre masque l'un des trèfles. La 7ème représente une branche de houx avec deux cloches. En bas à gauche "Heureux Noël", à droite un timbre poste de 5 centimes. La dernière est une photographie noir et blanc d'un couple de danseurs en tenue de fête. L'homme, en costume avec nœud papillon enlace une femme vêtue d'une grande robe et d'une étole en fourrure. Tous deux sont sur des patins à roulettes.
Famille Vannier
Carte de vœux 1918 adressée par M. Coutonot à la famille Vannier de Montceau-les-Mines. « Avec mes meilleurs vœux pour vous et les vôtres, que l’année 1918 soit une année heureuse en apportant avec elle ces deux mots que tous désirons « paix et victoire » avec l’arrivée pour toujours de nos chers poilus dans leurs foyers ». Au dos une femme drapée d'une grande robe rose, soufflant dans une flûte à bec double. En haut l'inscription "Gage d'affection et bons vœux de toute la maisonnée."
Famille Vannier
Vœux et souhaits de la famille Brivot à M. et Mme Vannier, maître mineur à la tuilerie Saint-Pierre, à Montceau-les-Mines. La carte postale représente une petite fille souriante, vêtue d'une robe courte bleue et blanche qui tient des fleurs. Elle confectionne une couronne à partir de bouquets attachés par des rubans.
Famille Vannier
Carte adressée à Florence Vannier à l'occasion de sa fête. Au verso, un jeune enfant assis parmi des roses roses et blanches surmonté de quatre anges et de l'inscription "Heureuse fête".
Famille Vannier
Invitation d'une dénommée "Lilise" adressée à Florence [Vannier] à se rendre à "la fête de la citadelle). Après avoir donné des nouvelles de personnes souffrantes, elle réitère son invite. Au verso, au dessus de l'inscription "Comme au premier jour je vous aime", se tient un couple d'amoureux. La femme à dans ses mains un bouquet.
Famille Vannier
Lettre de Marie Vannier de Chalon-sur-Saône, à sa belle-sœur Florence du 31 décembre 1914. Vœux de bonne année avec souhaits que l'année 1915 voit s'achever la fin de la guerre avec le retour des soldats. Carte postale représentant une petite fille installée dans une corbeille, au couvercle ouvert, décorée de feuillages et de fleurs roses. Les vœux "Heureuse année" sont inscrits au dessus.
Paquier, André
Récit de France Vayron pour son grand-oncle André Paquier. André Paquier est né le 11 janvier 1898 à Romanèche-Thorins, sept ans après sa soeur Jeanne (1891-1958) épouse d'Henri-Marius Bouzereau, la grand-mère de la contributrice. Le père d'André, Jean-Marie Paquier(1870-1947) était tonnelier et tenait une épicerie à Romanèche ; sa mère était Joséphine Lardet, de la Chapelle-de-Guinchay (1873-1942). André a été recruté au bureau de Mâcon, classe 1918, sous le numéro 1040. Il a été affecté au 303e régiment d'artillerie lourde, 2e groupe, 5e batterie, comme canonnier. D'après l'Historique du 303e R.A.L. (Rouen, 1919), le groupe d'André Paquier était équipé de canons 155 C. Schneider modèle 1917 ; à partir du mois de mars 1918, le régiment s'est transporté "dans le secteur entre Aisne et Oise, pour coopérer à la défense de la trouée de l'Oise et des avancées de Compiègne". Il a été fauché à Saint-Léger-aux-Bois(Oise) au nord-est de Compiègne le 27 juin 1918, le même jour qu'un autre canonnier de sa batterie, Ferdinand Lavillat. Entre avril et novembre 1918, la 5e batterie va perdre à elle-seule 14 hommes (voir Historique du 303e RAL, p. 12). Après la guerre, le corps d'André Paquier a été rapatrié dans son village natal de Romanèche-Thorins et inhumé au cimetière communal. La famille a conservé les éléments métalliques qui figuraient sur sa tombe, ainsi qu'un portrait couleur de très grande taille sous cadre.
Eléments métalliques ayant orné la tombe de André Paquier, soldat français du 303ème Régiment d'Artillerie Lourde originaire de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire). Sous la cocarde tricolore, une plaque gravée porte l'inscription "Ici repose Paquier André servant 303° RAL 2° Groupe 5° B[atter]ie Recrutement de Macon classe 1918 n°1040 au recrut[ement] Mort pour la France le 27 juin 1918".
Paquier, André
Plaque ayant figuré sur la tombe de André Paquier, soldat français du 303ème Régiment d'Artillerie Lourde originaire de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), tué par un obus le 27 juin 1918. La plaque métallique représente un coq surmontant une épée brisée en deux, et porte l'inscription "A un héros".
Paquier, André
Plaque métallique en forme de cœur ayant orné la tombe de André Paquier, soldat français du 303ème Régiment d'Artillerie Lourde originaire de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), tué par un obus le 27 juin 1918. Elle porte l'inscription "Paquier André cl[asse] 1918 - Recr[utemen]t de Mâcon - M[atricule] 1040 - 303e R.A.L - 2e G[roupe] - 5e B[atter]ie Mort pour la Francve le 27 juin 1918".
Paquier, André
Baïonnette ou dague ayant pu appartenir à André Paquier, soldat français du 303ème régiment d'artillerie lourde originaire de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire).
Paquier, André
Lettre envoyée par Louis Marius Jammonet, résidant à Etoile-sur-Rhône (Drôme), à madame Soupé, logeuse à Lyon (Rhône). Logeuse de Louis Etienne Jammonet, fils de Louis Marius, madame Soupé a appris le décès du soldat et a transmis l'information à ses parents. Louis Marius Jammonet remercie madame Soupé et lui confirme le décès de son fils, sergent du 1er bataillon de chasseurs à pieds, à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais), le 15 mai 1915, lors de l'assaut donné à une tranchée ennemie. Il y rapporte également des nouvelles de son fils cadet Henri Augustin, de la classe 1916, incorporé au 12ème bataillon de chasseurs à pieds, présent près d'Epinal (Vosges).