Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Roy, Joanny
Chardigny, Jean-Paul et Verpont, Suzanne
Correspondance de Johany Roy adressée à Julie Priet, épouse Dumazet (1915). Le 2 mars 1915, il fait allusion à son séjour au Mont-Valérien. Il ne regrette en rien son départ de Grenoble où la nourriture et le couchage étaient déplorables. Dans sa correspondance il n'oublie jamais de saluer Suzette et Marcelle, les deux filles Dumazet. Par la suite il est désigné pour faire partie du corps expéditionnaire. Il écrit "en allant combattre les Turcs on arrivera peut-être à une fin plutôt", il n'appréhende pas son départ. Une fois arrivé aux Dardanelles, il évoque la progressions des troupes. En août 1915, Julie Dumazet lui écrit alors qu'il est à l'hôpital anglais de Nice. Blessé à la main en portant secours à des blessés, il est de retour en France. En octobre, il ne sait si il va être réformé. Malgré le fait d'effectuer visites sur contre-visites, il apprécie Nice, découvre les alentours. Il s'estime privilégié "il est préférable d'être sur la Côte-d'Azur que sur un des fronts". Même loin du front, il comprend le ressenti des familles des soldats partis "vous devez maudire le sort qui fait supprimer les permissions", philosophe, il déclare "le principal c'est d'avoir la santé". Il achève sa lettre en évoquant les enfants, la famille qui sont, à ses yeux, choses très précieux.
Saint-Gengoux-le-National
Nice (Alpes-Maritimes)
Bataille des Dardanelles
soldat , hôpital , enfant
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014. Voir aussi : J 1704.
12 NUM 140/3