Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Coquelu, Emile Georges
Coutaudier, Jean-François
Publication de l'imprimerie Coquelu intitulée "Croix-Rouge française. Société Croix [rouge] française de secours des blessés militaires (1920). Une première partie concerne le Comité de Montceau-les-Mines et plus précisément son activité du 2 août 1914 au 15 février 1919. A la fin du fascicule sont rajoutés des rapports, des données comptables. Sous l'impulsion de la Société des Mines de Blanzy, le 27 août 1914 est ouvert l'Hôpital auxiliaire n° 13 dans les locaux de l'école de l'avenue de l'hôpital. Muni de 30 lits puis de 105 par la suite, son activité sera irrégulière, avec un pic d'arrivées fin 1914 puis un maintien des effectif jusqu'en décembre 1915. Le 27 décembre 1914, une annexe de 55 lits est ouverte (annexe de Bel-Air). Son activité durera jusqu'au 7 novembre 1917. Le 27 décembre 1914, une autre annexe, celle du Bois du Verne s'ouvre disposant de 100 lits (elle fermera le 18 mars 1917). Au total, 2110 blessés furent pris en charge. La Société des mines de Blanzy œuvra auprès des soldats blessés, des familles impactées par la guerre durant la première guerre. Ainsi,elle prit en charge 3 ambulances. L'hiver 1914, sous l'inspiration de soeur Henriette "Le tricot au soldat" est opérationnel. Sa mission : procurer aux soldats du front des vêtements chauds. L'action en faveur des réfugiés de familles des régions du nord est évoquée (p. 11-12). Grâce à la société des mines de Blanzy, une subvention permit, entre février 1915 et octobre de la même année, de pourvoir au logement de 1169 personnes (soit 242 ménages). Le Comité de Montceau-les-Mines organisa de plus un office local de renseignements pour les soldats disparus et prisonniers de guerre. Lors de la signature de la Paix, il ne resta pas inactif, créant un dispensaire antituberculeux pour lutter contre la tuberculose, nouveau fléau. Une autre de ses missions fut la reconstruction de la zone dévastée. L'action du personnel médical (chirurgiens et docteurs), des infirmières et infirmiers est saluée à maintes reprises. Un chapitre sur les hospitalisés (p. 23) montre que les effectifs furent fluctuants, répondant à la répartition des blessés par les instances militaires. Après une forte affluence fin 1914 (nombreuses hospitalisations suite aux conditions hivernales entraînant des gelures), une arrivée de blessés massive après l'offensive de Champagne, de nombreux lits demeurèrent libres. La fermeture de l'hôpital auxiliaire n° 13 fut fixée au 15 février 1919, les derniers hospitalisés (23) furent évacués sur l'hôpital complémentaire n° 64 du Creusot.
La Croix-Rouge
Montceau-les-Mines / Blanzy
hôpital , victime de guerre , effort de guerre , hygiène , blessure de guerre , conditions climatiques
notice
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
12 NUM 070/64
FRAD071-070 Emile Coquelu, imprimeur, responsable d’une équipe de brancardiers au 71e bataillon des chasseurs à pieds.