Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Lecocq, Victor
Lecocq, Jocelyne
Victor Lecocq est né à Saint-Hilaire-Petitville dans la Manche. Lors du conflit, il écrit au jour le jour dans des petits carnets, trois d’entre eux sont en possession de la contributrice.
Il écrit lors de son long périple d’août au 25 décembre 1914 dans un corps de sapeurs. Parti du Nord, il se rend à Angers pour rejoindre son régiment d’affectation lors de la mobilisation.
Il écrit lors de son long périple d’août au 25 décembre 1914 dans un corps de sapeurs. Parti du Nord, il se rend à Angers pour rejoindre son régiment d’affectation lors de la mobilisation.
Saint-Hilaire-Petitville (Manche)
nouvelles , vie quotidienne , soldat, combat, témoignage
carnet , récit
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
Récit de Jocelyne Lecocq sur son grand-père paternel. Mme Lecocq a souhaité participer à la Grande Collecte pour rendre hommage à tous ces hommes qui ont souffert et faire connaître le témoignage de l’un d’entre eux, son grand-père. Cette démarche est très chargée émotionnellement et très symbolique pour elle.
A la lecture des carnets, Mme Lecocq a été touchée par les conditions très dures et « inhumaines » faites aux soldats : « Couchent dans la paille, reçoivent un bol de lait comme unique repas à l’hôpital… » et que l’on ne prenait pas en compte leurs souffrances. Mme Jocelyne Lecocq a connu son grand-père, il décède quand elle avait 15 ans. Ce grand-père qui était ingénieur des Ponts-et-Chaussées est très cultivé, elle le revoit toujours alité des suites de ses blessures ou d’avoir été gazé durant la guerre suppose-t-elle. A la lecture de ses carnets, Mme Lecocq est frappée et émue par ce grand-père qui fait montre « d’une grande bonté, il écrivait pour les autres, parfois 12 lettres par jour lors de son séjour à l’hôpital », par le fait que ce qui le faisait tenir, c’était de songer à sa famille et à son village, Saint-Hilaire, qu’il écrivait tous les jours à sa femme, sa chère « petite Liline ». Ainsi, Mme Lecocq a compris que son grand-père était très sensible, très pudique et qu’il ne voulait pas étaler ses souffrances. Victor Lecocq a également participé à la deuxième guerre mondiale et a écrit au jour le jour. Il est à l’origine d’une tradition familiale d’écriture que la contributrice continue.
A la lecture des carnets, Mme Lecocq a été touchée par les conditions très dures et « inhumaines » faites aux soldats : « Couchent dans la paille, reçoivent un bol de lait comme unique repas à l’hôpital… » et que l’on ne prenait pas en compte leurs souffrances. Mme Jocelyne Lecocq a connu son grand-père, il décède quand elle avait 15 ans. Ce grand-père qui était ingénieur des Ponts-et-Chaussées est très cultivé, elle le revoit toujours alité des suites de ses blessures ou d’avoir été gazé durant la guerre suppose-t-elle. A la lecture de ses carnets, Mme Lecocq est frappée et émue par ce grand-père qui fait montre « d’une grande bonté, il écrivait pour les autres, parfois 12 lettres par jour lors de son séjour à l’hôpital », par le fait que ce qui le faisait tenir, c’était de songer à sa famille et à son village, Saint-Hilaire, qu’il écrivait tous les jours à sa femme, sa chère « petite Liline ». Ainsi, Mme Lecocq a compris que son grand-père était très sensible, très pudique et qu’il ne voulait pas étaler ses souffrances. Victor Lecocq a également participé à la deuxième guerre mondiale et a écrit au jour le jour. Il est à l’origine d’une tradition familiale d’écriture que la contributrice continue.
12 NUM 104/1
FRAD071-104 Victor Lecocq, les carnets d’un sapeur de la Belgique à Pau.
FRAD071-104 Victor LECOCQ, les carnets d'un sapeur de la Belgique à Pau.