Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Vigouroux, Auguste
Paulet, Serge
Récit de Serge Paulet sur son grand-père et son grand-oncle maternel, Auguste et Jules Vigouroux. Auguste est né à Saint Bérain (Haute-Loire), il fut blessé à la guerre et soigné à l’hôpital du Lycée Louis-Le-Grand à Paris. Le contributeur se souvient que son grand-père, décédé en 1976 à l’âge de 89 ans, lui parlait peu de la guerre et de son jeune frère Jules mort au combat en 1916. Un troisième frère, Félix Vigouroux revenu de la guerre avec des séquelles, probablement gazé, meurt jeune. Ces trois frères étaient cultivateurs. A son retour, Auguste se marie avec sa belle-sœur, Louise, veuve de Jules. Louise a alors quatre enfants de son premier mariage et en aura deux autres avec Auguste dont la mère du contributeur. Les documents en possession de M. Paulet lui ont été donnés par elle lors de la vente de la maison familiale.
Ici, lettre d'Auguste Vigouroux à sa mère et sa belle sœur (femme de Jules) relatant les circonstances de sa blessure, le 10 novembre 1915 alors qu’il est à l’hôpital du lycée Louis-Le-Grand à Paris. Il raconte tous les événements qui se sont produits. Le départ avec son bataillon en direction des premières lignes, son arrivée dans les tranchées, ses déplacements sous les tirs ennemis, le moment où il reçut plusieurs balles puis l'attente, la souffrance. Il donne de nombreux détails, explique qu'après être parvenu à un petit poste de secours, aidé par d'autres soldats, il a souffert à nouveau de la faim, de la soif durant trois jours. Les brancardiers ayant reçu l'ordre d'avancer, ils laissèrent les blessés à l'arrière, sans assistance, et seul, s'aidant de morceaux de bois, il repartit dans les boyaux jusqu'à trouver un artilleur qui l'aida à rejoindre le grand poste de secours rempli de blessé. Enfin il parle de son évacuation du front en ambulance.
Ici, lettre d'Auguste Vigouroux à sa mère et sa belle sœur (femme de Jules) relatant les circonstances de sa blessure, le 10 novembre 1915 alors qu’il est à l’hôpital du lycée Louis-Le-Grand à Paris. Il raconte tous les événements qui se sont produits. Le départ avec son bataillon en direction des premières lignes, son arrivée dans les tranchées, ses déplacements sous les tirs ennemis, le moment où il reçut plusieurs balles puis l'attente, la souffrance. Il donne de nombreux détails, explique qu'après être parvenu à un petit poste de secours, aidé par d'autres soldats, il a souffert à nouveau de la faim, de la soif durant trois jours. Les brancardiers ayant reçu l'ordre d'avancer, ils laissèrent les blessés à l'arrière, sans assistance, et seul, s'aidant de morceaux de bois, il repartit dans les boyaux jusqu'à trouver un artilleur qui l'aida à rejoindre le grand poste de secours rempli de blessé. Enfin il parle de son évacuation du front en ambulance.
Saint Bérain (Haute-Loire)
Paris (Ile-de-France) / Epernay (Marne)
front , fatigue , conditions de vie , bombardement , mouvement de troupes , subsistance , tranchées , transport , hôpital , témoignage , convalescence
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
12 NUM 048/1
FRAD071-048 Les frères VIGOUROUX
FRAD071-048 Les frères VIGOUROUX