Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Thomas, Jean-Louis
Emorine, Marc
Récit de Marc Emorine sur Jean-Louis Thomas, cousin germain de sa grand-mère, né à Verosvres (Saône-et-Loire) le 16 mars 1887. Fils de paysans charolais, Jean-Louis Thomas est séminariste quand la mobilisation générale est décrétée, le 1er août 1914. De la classe 1907, matricule 824 du bureau de Mâcon, il rejoint le 334e RI avec lequel il prend part à la bataille de la Haute-Meurthe. Son unité passe ensuite en Alsace. Elle y restera jusqu’en mars 1917, d’abord dans le secteur de la Schlucht, puis à l’Hartmannswillerkopf (Vieil Armand), à la cote 425 et dans le Sundgau enfin, tout près du kilomètre 0 du front. La guerre de Jean-Louis Thomas se continue au Chemin des Dames, où il est blessé. Ordonné prêtre en janvier 1918, il est versé au 21e bataillon de marche d’infanterie coloniale qui débarque avec le corps expéditionnaire allié à Mourmansk (à partir de la p.48/64), dans le Nord de la Russie, pour lutter contre les bolchevicks jusqu’en juin 1919, et est démobilisé en août.
Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités en décembre 2014 sous le titre Carnets d’un prêtre-soldat édités chez Bernard Giovanangeli. « Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d’un homme de Dieu confronté à l’horreur des combats. Si le témoin a le sens de l’observation, il est aussi un esprit lucide. Son journal inédit, d’une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre ». Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état. Il meurt en 1975. Marc Emorine a tenu à transmettre ces Carnets extraordinaires. Cultivateur et forestier, il a eu à coeur dès sa retraite de voir publiés les carnets du « cousin Thomas » et a fourni pour cela un important travail de recherche.
Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités en décembre 2014 sous le titre Carnets d’un prêtre-soldat édités chez Bernard Giovanangeli. « Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d’un homme de Dieu confronté à l’horreur des combats. Si le témoin a le sens de l’observation, il est aussi un esprit lucide. Son journal inédit, d’une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre ». Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état. Il meurt en 1975. Marc Emorine a tenu à transmettre ces Carnets extraordinaires. Cultivateur et forestier, il a eu à coeur dès sa retraite de voir publiés les carnets du « cousin Thomas » et a fourni pour cela un important travail de recherche.
Verosvres
Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)/Schlucht, la (Vosges)/Mourmansk (Russie)/Obozerskaya (Russie)/Arkhangelsk (Russie)
religion, vie dans les tranchées, matériel, bombardement, combat, conditions de vie, aviation, hôpital
carte postale, photographie, carte, ticket
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
12 NUM 024
http://www.archives71.fr/ark:/60535/s00534f7b3abad0b/534f7b3abbcab
FRAD071-024 Jean-Louis Thomas, prêtre soldat 1914-1919
FRAD071-024 Jean-Louis Thomas, prêtre soldat 1914-1919