Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Lafay, Gilbert dit Jules
Bolland, Jocelyne
Récit rédigé par Jocelyne Bolland, petite-fille maternelle de Gilbert Lafay.
Gilbert Lafay, né le 14 octobre 1884 a combattu durant la première guerre mondiale, comme la plupart des jeunes gens de sa génération.
C'est mon grand-père maternel dont j'ai gardé un souvenir vivace ; il est mort en 1965 alors que j'avais 15 ans.
Mes grands parents maternels m'ont en effet élevée durant quatre à cinq ans et nous sommes toujours restés très proches affectivement et géographiquement.
Ma grand-mère, femme d'exception, m'a très tôt confié après la disparition de mon grand-père, les quelques souvenirs matériels qu'elle détenait des années de guerre : passionnée d'histoire, j'avais toujours écouté avec avidité le peu d' anecdotes que mon grand-père consentait à raconter de ses deux années passées au front avant qu'une balle ne lui déchiquette le coude droit, l'estropiant à jamais mais lui épargnant très probablement la vie.
A l'occasion de la commémoration du premier conflit mondial, j'ai pris conscience qu'il me fallait léguer aux archives de Saône et Loire les quelques documents en ma possession.
Ce ne sont pas de grands textes, mais des cartes de tendresse écrites par un homme humble et peu cultivé. Ce ne sont pas de grands faits d'armes, mais une citation rendant hommage à l'absurde courage quotidien qui poussait les soldats au combat.
A la demande de la responsable des archives de Saône et Loire, je vais tenter de vous présenter Gilbert Lafay, à travers les sources officielles de l'état-civil, les fiches matricules des jeunes recensés, les Journaux de Marche et d'Opérations des régiments de 14-18 mis en ligne sur le site « Mémoire des hommes », et quelques souvenirs et remarques personnels.
Gilbert Lafay naît à Saint-Sernin au hameau de Bouvier le 14 octobre 1884 ; c'est le troisième garçon d'une fratrie de dix enfants, nés de 1880 pour l'aîné à 1904 pour le benjamin. Chez les Lafay, à Bouvier, on taille le granit depuis deux générations dans des carrières locales qui approvisionnent en blocs de pierre les constructions nécessaires au développement des puissantes usines Schneider du Creusot ; la mairie de la ville est aussi construite en pierres de Bouvier et de nombreux blocs bordent les trottoirs.
Les filles « montent » à Paris, où elles se placent comme bonnes à tout faire chez les familles aisées ; certaines restent dans la capitale, d'autres rentrent au pays où elles ne font plus figure de filles de la campagne mais de jeunes femmes changées par leurs contacts avec les bourgeois parisiens.
Lorsque la mobilisation générale du premier août 1914 arrive, Gilbert Lafay quitte sa jeune femme Joséphine Lhote avec laquelle il est marié depuis le 2 décembre 1911, son petit Georges, né début mars 1914 et son métier de tailleur de pierres.
Il est photographié en 1904 alors qu'il effectue son service militaire au 29° RI caserné à Autun. Sa fiche matricule – n°930 - lui attribue une taille d'1,63 m ; visage ovale, menton rond, bouche moyenne ainsi que le nez, cheveux, sourcils et yeux châtains, front découvert. C'est un soldat de deuxième classe.
Bien entendu, au début des années 1950, mon grand-père m'est apparu quasi chauve, sans moustache; son regard était toujours très vif, voire acéré, ce qui le dispensait d'élever la voix en cas de sottises...
En même temps que lui partent ses frères Lazare et Claude, tous au même régiment, le 29° RI devenu par la suite le 229° RI.
Etienne, né en 1898, devance l'appel et s'engage le 28 novembre 1916 à l'âge de 18 ans; affecté dans un régiment d'artillerie, il obtient une citation qui lui vaut l'octroi de la croix de guerre avec une étoile de bronze.
Que deviennent Joséphine et son fils Georges ?
Mère et fils sont accueillis par Marguerite Lhote, mère et grand-mère, qui vivote d'une petite épicerie à la Montée Noire, hameau de la commune du Breuil. Jeune veuve depuis 1899, elle a élevé presque seule ses cinq enfants, la dernière Julienne née un mois après le décès de son père.
Ce n'est donc pas la richesse, et comme une autre de ses sœurs, Joséphine va travailler aux usines Schneider du Creusot dans un atelier de manutention d'obus; Georges est gardé par sa grand-mère et Joséphine touche un salaire durement acquis. Plus tard, ma grand-mère m'a confié que son travail était un sujet de fâcherie avec mon grand-père qui lui reprochait de travailler pour la guerre... Elle se défendait par la nécessité de subsister sans être une mendiante.
Les cartes qui figurent dans ce témoignage constituent une partie de ce que ma grand-mère a conservé de la correspondance de guerre que lui adressait son mari, au gré des affectations de son régiment. Elles ne sont pas datées.
L'aventure de la guerre se termine pour Gilbert Lafay le 9 août 1916, au bois de la pépinière, quelque part sur les champs de bataille de la Somme.
Le journal de marche de son régiment retrace avec précision les combats des 8 et 9 août 1916, très coûteux en hommes dont le rédacteur a précisé les noms, s'ils avaient été tués ou portés disparus et pour les blessés, la nature de la blessure. Le nom de mon grand-père figure sur la page de droite, en huitième position.
Sa blessure : fracture avec arrachement avant-bras droit par obus.
L'orthographe du patronyme est inexacte, il y a 2 F, et le prénom mentionné est celui de Jules. Tout le monde dans la famille a toujours appelé mon grand-père Jules ! Or, vérification faite sur son acte de naissance, il n'a jamais porté qu'un seul prénom, Gilbert.
Mon grand-père fut évacué et soigné j'ignore exactement où, mais ma grand-mère m'a raconté son premier voyage à Paris, à la fin de l'année 1916, pour aller rendre visite à son mari à l'hôpital du Val de Grâce. Gilbert Lafay ne peut plus tenir un fusil : il est donc réformé avec attribution d'une pension qui ne suffit pas à faire vivre la famille.
Ce sont les archives Schneider conservées à l'académie François BOURDON du Creusot qui me permettent de suivre avec certitude le destin professionnel de mon grand-père après sa convalescence.
Le 6 juin 1917, il sollicite chez Schneider une place « compatible avec son état ». Il passe alors un examen médical auprès du médecin de l'usine qui écrit : « main droite presque inutilisable ; paralysie du radial (extenseur des doigts).....illisible... Main en crochet. »
On note qu'il sait lire et écrire et le 26 juin, lui est proposé un emploi de garde temporaire qu'il remplira à titre définitif du 01/08/1919 au 31/03/1950, date de son départ à la retraite.
Un événement important survient le 12 octobre 1923 dans la vie du couple : la naissance d'un deuxième enfant, une petite Andrée, ma mère.
Ce n'est qu'au jour de l'an, lorsque traditionnellement ma grand-mère réunissait ses deux enfants et les leurs, après le rituel repas de pâté en croûte et lapin au vin blanc, quelques verres de bon vin accompagnés de l'incontournable fine de Bourgogne, que mon grand-père pouvait raconter certains épisodes de « sa » guerre, sachant que son fils et son gendre -mon père- avaient-eux combattu il y avait moins de 20 ans....
Toujours avec pudeur et modestie, sans jamais verser dans le tragique mais au contraire dans l'anecdote amusante, mon grand-père se souvenait.
Il ne me reste de ces instants que l'évocation du mauvais moment passé en 1915 dans les tranchées de l'Hartmannswillerkopf, hauteur surplombant le sud de la plaine d'Alsace ; voilà donc la section de mon grand-père qui part à l'attaque d'une tranchée ennemie à quelques dizaines de mètres de la leur.
Les soldats allemands, que l'on croyait estourbis, sont toujours alertes et reçoivent les français fraîchement. Il faut se replier avec les balles qui sifflent au c...
Et c'est à ce point du récit que survient l'événement tragi-comique : mon grand-père perd sa musette avec ses effets personnels ! Vivant certes, sans égratignures certes, mais sans musette.
50 ans plus tard, il la regrettait encore.
Je me suis rendue plusieurs fois au « Vieil Armand », lieu de combats exténuants et mortifères lors de la première guerre mondiale.
Outre le Mémorial, ont été conservés de nombreux vestiges du champ de bataille et l'on constate avec effroi la proximité des tranchées des belligérants, les amalgames insensés de fil de fer barbelé et l'état calamiteux du terrain.
Bravo, pépé, de n'avoir perdu ici que ta musette.
Documents :
- 1 citation à l'ordre du régiment
- 1 congé de réforme définitif
- 1 carte postale des conscrits de Saint-Firmin, 1921
Figurent sur ce cliché :
1/ au premier rang, le troisième en partant de la gauche, l'avant-dernier frère de mon grand-père, Lucien Lafay, né le 15 juillet 1901, appelé par tous Julien. Il a habité le hameau de Bouvier ( partagé entre les communes de Saint-Sernin et de Saint-Firmin) jusqu'à son décès en 1985. De nombreux souvenirs d'enfance heureuse se rattachent à ce grand-oncle et à son épouse auxquels j'étais très attachée.
2/ au milieu du troisième rang, moustache et mégot à la bouche, Gilbert LAFAY mon grand-père.
3/ au dernier rang, en deuxième position en partant de la droite, ma grand-mère Joséphine Lhote, épouse de Gilbert Lafay.
- 1 carte postale de la région de Thann du 23/08/1915 non écrite
- 1 photographie prise de Gilbert Lafay prise en 1904 lors de son service militaire
- 2 cartes postales de groupes de soldats du 229e RI.
Complément dans FRAD071-184/2 et FRAD071-184/3
Gilbert Lafay, né le 14 octobre 1884 a combattu durant la première guerre mondiale, comme la plupart des jeunes gens de sa génération.
C'est mon grand-père maternel dont j'ai gardé un souvenir vivace ; il est mort en 1965 alors que j'avais 15 ans.
Mes grands parents maternels m'ont en effet élevée durant quatre à cinq ans et nous sommes toujours restés très proches affectivement et géographiquement.
Ma grand-mère, femme d'exception, m'a très tôt confié après la disparition de mon grand-père, les quelques souvenirs matériels qu'elle détenait des années de guerre : passionnée d'histoire, j'avais toujours écouté avec avidité le peu d' anecdotes que mon grand-père consentait à raconter de ses deux années passées au front avant qu'une balle ne lui déchiquette le coude droit, l'estropiant à jamais mais lui épargnant très probablement la vie.
A l'occasion de la commémoration du premier conflit mondial, j'ai pris conscience qu'il me fallait léguer aux archives de Saône et Loire les quelques documents en ma possession.
Ce ne sont pas de grands textes, mais des cartes de tendresse écrites par un homme humble et peu cultivé. Ce ne sont pas de grands faits d'armes, mais une citation rendant hommage à l'absurde courage quotidien qui poussait les soldats au combat.
A la demande de la responsable des archives de Saône et Loire, je vais tenter de vous présenter Gilbert Lafay, à travers les sources officielles de l'état-civil, les fiches matricules des jeunes recensés, les Journaux de Marche et d'Opérations des régiments de 14-18 mis en ligne sur le site « Mémoire des hommes », et quelques souvenirs et remarques personnels.
Gilbert Lafay naît à Saint-Sernin au hameau de Bouvier le 14 octobre 1884 ; c'est le troisième garçon d'une fratrie de dix enfants, nés de 1880 pour l'aîné à 1904 pour le benjamin. Chez les Lafay, à Bouvier, on taille le granit depuis deux générations dans des carrières locales qui approvisionnent en blocs de pierre les constructions nécessaires au développement des puissantes usines Schneider du Creusot ; la mairie de la ville est aussi construite en pierres de Bouvier et de nombreux blocs bordent les trottoirs.
Les filles « montent » à Paris, où elles se placent comme bonnes à tout faire chez les familles aisées ; certaines restent dans la capitale, d'autres rentrent au pays où elles ne font plus figure de filles de la campagne mais de jeunes femmes changées par leurs contacts avec les bourgeois parisiens.
Lorsque la mobilisation générale du premier août 1914 arrive, Gilbert Lafay quitte sa jeune femme Joséphine Lhote avec laquelle il est marié depuis le 2 décembre 1911, son petit Georges, né début mars 1914 et son métier de tailleur de pierres.
Il est photographié en 1904 alors qu'il effectue son service militaire au 29° RI caserné à Autun. Sa fiche matricule – n°930 - lui attribue une taille d'1,63 m ; visage ovale, menton rond, bouche moyenne ainsi que le nez, cheveux, sourcils et yeux châtains, front découvert. C'est un soldat de deuxième classe.
Bien entendu, au début des années 1950, mon grand-père m'est apparu quasi chauve, sans moustache; son regard était toujours très vif, voire acéré, ce qui le dispensait d'élever la voix en cas de sottises...
En même temps que lui partent ses frères Lazare et Claude, tous au même régiment, le 29° RI devenu par la suite le 229° RI.
Etienne, né en 1898, devance l'appel et s'engage le 28 novembre 1916 à l'âge de 18 ans; affecté dans un régiment d'artillerie, il obtient une citation qui lui vaut l'octroi de la croix de guerre avec une étoile de bronze.
Que deviennent Joséphine et son fils Georges ?
Mère et fils sont accueillis par Marguerite Lhote, mère et grand-mère, qui vivote d'une petite épicerie à la Montée Noire, hameau de la commune du Breuil. Jeune veuve depuis 1899, elle a élevé presque seule ses cinq enfants, la dernière Julienne née un mois après le décès de son père.
Ce n'est donc pas la richesse, et comme une autre de ses sœurs, Joséphine va travailler aux usines Schneider du Creusot dans un atelier de manutention d'obus; Georges est gardé par sa grand-mère et Joséphine touche un salaire durement acquis. Plus tard, ma grand-mère m'a confié que son travail était un sujet de fâcherie avec mon grand-père qui lui reprochait de travailler pour la guerre... Elle se défendait par la nécessité de subsister sans être une mendiante.
Les cartes qui figurent dans ce témoignage constituent une partie de ce que ma grand-mère a conservé de la correspondance de guerre que lui adressait son mari, au gré des affectations de son régiment. Elles ne sont pas datées.
L'aventure de la guerre se termine pour Gilbert Lafay le 9 août 1916, au bois de la pépinière, quelque part sur les champs de bataille de la Somme.
Le journal de marche de son régiment retrace avec précision les combats des 8 et 9 août 1916, très coûteux en hommes dont le rédacteur a précisé les noms, s'ils avaient été tués ou portés disparus et pour les blessés, la nature de la blessure. Le nom de mon grand-père figure sur la page de droite, en huitième position.
Sa blessure : fracture avec arrachement avant-bras droit par obus.
L'orthographe du patronyme est inexacte, il y a 2 F, et le prénom mentionné est celui de Jules. Tout le monde dans la famille a toujours appelé mon grand-père Jules ! Or, vérification faite sur son acte de naissance, il n'a jamais porté qu'un seul prénom, Gilbert.
Mon grand-père fut évacué et soigné j'ignore exactement où, mais ma grand-mère m'a raconté son premier voyage à Paris, à la fin de l'année 1916, pour aller rendre visite à son mari à l'hôpital du Val de Grâce. Gilbert Lafay ne peut plus tenir un fusil : il est donc réformé avec attribution d'une pension qui ne suffit pas à faire vivre la famille.
Ce sont les archives Schneider conservées à l'académie François BOURDON du Creusot qui me permettent de suivre avec certitude le destin professionnel de mon grand-père après sa convalescence.
Le 6 juin 1917, il sollicite chez Schneider une place « compatible avec son état ». Il passe alors un examen médical auprès du médecin de l'usine qui écrit : « main droite presque inutilisable ; paralysie du radial (extenseur des doigts).....illisible... Main en crochet. »
On note qu'il sait lire et écrire et le 26 juin, lui est proposé un emploi de garde temporaire qu'il remplira à titre définitif du 01/08/1919 au 31/03/1950, date de son départ à la retraite.
Un événement important survient le 12 octobre 1923 dans la vie du couple : la naissance d'un deuxième enfant, une petite Andrée, ma mère.
Ce n'est qu'au jour de l'an, lorsque traditionnellement ma grand-mère réunissait ses deux enfants et les leurs, après le rituel repas de pâté en croûte et lapin au vin blanc, quelques verres de bon vin accompagnés de l'incontournable fine de Bourgogne, que mon grand-père pouvait raconter certains épisodes de « sa » guerre, sachant que son fils et son gendre -mon père- avaient-eux combattu il y avait moins de 20 ans....
Toujours avec pudeur et modestie, sans jamais verser dans le tragique mais au contraire dans l'anecdote amusante, mon grand-père se souvenait.
Il ne me reste de ces instants que l'évocation du mauvais moment passé en 1915 dans les tranchées de l'Hartmannswillerkopf, hauteur surplombant le sud de la plaine d'Alsace ; voilà donc la section de mon grand-père qui part à l'attaque d'une tranchée ennemie à quelques dizaines de mètres de la leur.
Les soldats allemands, que l'on croyait estourbis, sont toujours alertes et reçoivent les français fraîchement. Il faut se replier avec les balles qui sifflent au c...
Et c'est à ce point du récit que survient l'événement tragi-comique : mon grand-père perd sa musette avec ses effets personnels ! Vivant certes, sans égratignures certes, mais sans musette.
50 ans plus tard, il la regrettait encore.
Je me suis rendue plusieurs fois au « Vieil Armand », lieu de combats exténuants et mortifères lors de la première guerre mondiale.
Outre le Mémorial, ont été conservés de nombreux vestiges du champ de bataille et l'on constate avec effroi la proximité des tranchées des belligérants, les amalgames insensés de fil de fer barbelé et l'état calamiteux du terrain.
Bravo, pépé, de n'avoir perdu ici que ta musette.
Documents :
- 1 citation à l'ordre du régiment
- 1 congé de réforme définitif
- 1 carte postale des conscrits de Saint-Firmin, 1921
Figurent sur ce cliché :
1/ au premier rang, le troisième en partant de la gauche, l'avant-dernier frère de mon grand-père, Lucien Lafay, né le 15 juillet 1901, appelé par tous Julien. Il a habité le hameau de Bouvier ( partagé entre les communes de Saint-Sernin et de Saint-Firmin) jusqu'à son décès en 1985. De nombreux souvenirs d'enfance heureuse se rattachent à ce grand-oncle et à son épouse auxquels j'étais très attachée.
2/ au milieu du troisième rang, moustache et mégot à la bouche, Gilbert LAFAY mon grand-père.
3/ au dernier rang, en deuxième position en partant de la droite, ma grand-mère Joséphine Lhote, épouse de Gilbert Lafay.
- 1 carte postale de la région de Thann du 23/08/1915 non écrite
- 1 photographie prise de Gilbert Lafay prise en 1904 lors de son service militaire
- 2 cartes postales de groupes de soldats du 229e RI.
Complément dans FRAD071-184/2 et FRAD071-184/3
Saint-Sernin-du-Bois/Le Creusot
Le Bois de la Pépinière (Somme)/Thann (Haut-Rhin)/Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
citation, cartes postale, photographie, blessure de guerre
Documents donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2018.
12 NUM 184/1
https://www.archives71.fr/ark:/60535/s00536d3ff957265/536d3ff957d50
FRAD071-184 Gilbert LAFAY "Bravo, pépé, de n'avoir perdu au Hartzmannwillerkopf que ta musette."