Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Cordier, Paul
Penet, Hélène/Penet, Bernard
Claude Cordier est né à Saint-Bénigne (Ain), dans une famille d’agriculteurs. Au moment de sa mobilisation le 2 août 1914 au 334e Régiment d’Infanterie de Mâcon, il habite Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire) avec sa femme et sa fille unique, Hélène née en 1912. Claude Cordier sera maire de la commune de Sennecé-lès-Mâcon dans les années 1920 et, à ce titre, sa fille conserve tous les discours réalisés lors des commémorations du 11 novembre. Claude Cordier avait deux frères dont un est mort à Verdun.
Vue 1 : Claude Cordier, maire.
Vue 2 : Claude Cordier avec son père et son frère devant la tombe du frère cadet.
Vues 3-4 : lettre de Claude Cordier envoyée à sa femme Jeanne lors de sa captivité, 10 septembre 1918.
Vue 1 : Claude Cordier, maire.
Vue 2 : Claude Cordier avec son père et son frère devant la tombe du frère cadet.
Vues 3-4 : lettre de Claude Cordier envoyée à sa femme Jeanne lors de sa captivité, 10 septembre 1918.
Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire)
Saint-Bénigne (Ain)
photographie, lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
Récit d’Hélène et Bernard Penet, fille et petit-fils de Claude Cordier. Les contributeurs ont retrouvé il y a peu de temps un carnet de notes rédigé par Claude Cordier contenant au jour le jour, du 2 août 1914 au 18 janvier 1919 le récit de sa guerre.
Cette contribution s’est faite par l’intermédiaire de Mme Monnot, une amie de la famille qui a souhaité filmer le témoignage d’Hélène et Bernard Penet sur Claude Cordier pendant la première et seconde guerre mondiale. Dans ce film, Mme Penet évoque les souvenirs racontés par son père sur sa guerre. Elle raconte que son père avait gardé un très bon souvenir des fermiers allemands chez qui il travaillait et n’avait pas de haine contre l’Allemagne, qu’il avait connu des périodes très dures avant d’être dans cette ferme. Mais en général, il parlait peu de cette période de sa vie. Elle évoque le fait que son père soit parti alors qu’elle n’avait que 2 ans, à son retour elle était âgée de 7 ans et dit ce qu’elle a ressenti alors : « C’est un inconnu qui arrive ». Elle fait le parallèle avec son fils et son mari, prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, parti alors que son fils, Bernard n’avait que 18 mois, pour ne revenir que 5 ans plus tard. Elle se rappelle qu’à son retour, son père ayant connu le fonctionnement d’une grande ferme mécanisée en Allemagne, souhaitait que son père en fasse de même sur son exploitation. Mme Penet se souvient « d’un homme qui allait de l’avant ».
Cette contribution s’est faite par l’intermédiaire de Mme Monnot, une amie de la famille qui a souhaité filmer le témoignage d’Hélène et Bernard Penet sur Claude Cordier pendant la première et seconde guerre mondiale. Dans ce film, Mme Penet évoque les souvenirs racontés par son père sur sa guerre. Elle raconte que son père avait gardé un très bon souvenir des fermiers allemands chez qui il travaillait et n’avait pas de haine contre l’Allemagne, qu’il avait connu des périodes très dures avant d’être dans cette ferme. Mais en général, il parlait peu de cette période de sa vie. Elle évoque le fait que son père soit parti alors qu’elle n’avait que 2 ans, à son retour elle était âgée de 7 ans et dit ce qu’elle a ressenti alors : « C’est un inconnu qui arrive ». Elle fait le parallèle avec son fils et son mari, prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, parti alors que son fils, Bernard n’avait que 18 mois, pour ne revenir que 5 ans plus tard. Elle se rappelle qu’à son retour, son père ayant connu le fonctionnement d’une grande ferme mécanisée en Allemagne, souhaitait que son père en fasse de même sur son exploitation. Mme Penet se souvient « d’un homme qui allait de l’avant ».
12 NUM 166/1
FRAD071-166 Claude CORDIER, prisonnier en Allemagne.
FRAD071-166 Claude CORDIER, prisonnier en Allemagne