Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Coquelu, Emile Georges
Coutaudier, Jean-François
Lettre n° 22 de Georges Emile Coquelu à sa mère du 28 décembre 1918. Il confie cette missive à Ribot qui part pour la France. Ce dernier la postera timbrée afin qu'elle arrive plus rapidement. Son départ est proche car tout le camp doit être "évacué pour le 15 janvier". Il ne peut l'informer précisément de la date de son départ "car ce n'est que la veille de notre départ que nous savons si nous partons." Il raconte qu'il a revu son camarade Papillon, ce dernier, venu au ravitaillement, regrette fort de s'être absenté du camp pour aller travailler à l'extérieur car ainsi, son départ a été reporté. Il en a pris son parti et, plutôt que d'attendre au camp son futur départ, il préfère retourner travailler chez un cultivateur en attendant d'être appelé. Georges Emile charge sa mère de donner des nouvelles rassurantes aux parents de ce dernier. Il l'informe que, n'ayant pas reçu tous les mandats envoyés, il lui téléphonera une fois rentré en France afin qu'elle lui en expédie un. Depuis l'arrivée d'officiers français au camp il n'a plu à se référer aux chefs allemands. Il attend son retour avec impatience, ils ont tant de choses à se raconter! Toujours en bonne santé, il la charge d'embrasser toute sa famille.
Montceau-les-Mines / Digoin
Langensalza (Allemagne)
après guerre
prisonnier de guerre , soldat , nouvelles , santé , fin de guerre , travail
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
12 NUM 070/46
FRAD071-070 Emile Coquelu, imprimeur, responsable d’une équipe de brancardiers au 71e bataillon des chasseurs à pieds.