Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Guérin, Henri
Lamarre, Richard
Correspondance de l'année 1918 échangée entre Henri Guérin et ses parents et sa sœur. En juillet, alors qu'il a été nommé sergent, il leur avoue que les galons dont il est si fier ne sont pas sans inconvénients, il doit effectuer plus de travail. Alors qu'il doit quitter la France en septembre pour l'Italie, il avoue avoir le cafard mais c'est un moindre mal, les risques sont moins grands et il préfère finir la guerre en vie. Il note des améliorations dans l'alimentation, raconte ses périples, ainsi lors d'un voyage Livourne (Italie), son train (contenant 800 hommes) reste bloqué une nuit entière. De retour à Salonique, il note des améliorations dans les cantonnements. Par contre, un quartier, dévasté avant son départ n'est toujours pas reconstruit. Dans ses courriers, il rassure sa famille sur sa santé mais, autour de lui, la grippe espagnole fait des victimes. Les lettres ont du mal à lui parvenir, mais il est optimiste, il se fait une joie à l'idée de rentrer en France "je crois que la guerre sera fini pour le jour de l'An. Nous allons représenté la France en Allemagne avec nos noirs surtout qu'ils en ont peurent". Le 8 novembre, il évoque l'armistice de Thessalonique, il se prépare à aller occuper le Danube. En décembre, il se dit heureux d'être dans un pays chaud, plaint ceux qui sont encore dans les tranchées. Ses activités sont peu intéressantes, il convoie des prisonniers bulgares et espère bien rentrer au printemps.
Chânes
fin de guerre , campagne d'Orient , distinction honorifique , épidémie , prisonnier de guerre
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014. Voir aussi : J 1728.
12 NUM 135/6
FRAD071-135 Henri GUERIN, un Saône-et-Loirien en Orient (1915-1919)