Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Lazard, Georges
Lazard, Guy
Le 2 septembre 1918, Georges Lazard, est cité à l'ordre de la Brigade n°458 de la Médaille militaire : "Soldat admirable de courage et de sang froid..."
Pour ses actes de bravoure, il reçoit deux citations à l’ordre de la Médaille Militaire. Après le 11 novembre 1918, il fait un an d’occupation en Allemagne à Aix-la-Chapelle et revient à Montargis après le traité de Versailles. Guy Lazard se souvient que son père parlait de la guerre tous les dimanches et notamment de la forêt d’Argonne, de la bataille de la Somme d’août 1918, de son premier combat : son baptême du feu. Aussi, que son lieutenant fut tué entre les lignes allemandes et françaises et qu’à la nuit, il était allé sur le champ de bataille chercher son corps. Pour cette action, il fut proposé pour une citation mais son supérieur lui a refusé pour motif qu’il était depuis trop peu de temps au front. Trois jours plus tard racontait-il, cet officier faisait décorer sa mule car elle lui avait sauvée la vie. De cet épisode, il avait gardé une certaine rancœur. Quand il est retourné à Montargis après le traité de Versailles, les parents de ce lieutenant l’ont invité un dimanche et lui ont donné les jumelles de leur fils pour le remercier de son acte. Il relatait également que son régiment avait rendu les honneurs aux funérailles nationales de Galliéni, ministre de la guerre et qu’il était entré en 1918 en premier en Belgique. Les populations les avaient accueillis avec tellement de ferveur, que certains leur prenaient leurs boutons en guise de souvenir. Il tenait particulièrement à une de ses citations qu’il lui avait été remise par le roi des Belges, le 16 août 1918. L’autre, lui avait été remise par Pétain et il n’en parlait jamais. Ces documents sous-cadres sont toujours accrochés chez le contributeur. Après la guerre, il a tenu un commerce sur les quais à Mâcon « Au petit marchand ».
Pour ses actes de bravoure, il reçoit deux citations à l’ordre de la Médaille Militaire. Après le 11 novembre 1918, il fait un an d’occupation en Allemagne à Aix-la-Chapelle et revient à Montargis après le traité de Versailles. Guy Lazard se souvient que son père parlait de la guerre tous les dimanches et notamment de la forêt d’Argonne, de la bataille de la Somme d’août 1918, de son premier combat : son baptême du feu. Aussi, que son lieutenant fut tué entre les lignes allemandes et françaises et qu’à la nuit, il était allé sur le champ de bataille chercher son corps. Pour cette action, il fut proposé pour une citation mais son supérieur lui a refusé pour motif qu’il était depuis trop peu de temps au front. Trois jours plus tard racontait-il, cet officier faisait décorer sa mule car elle lui avait sauvée la vie. De cet épisode, il avait gardé une certaine rancœur. Quand il est retourné à Montargis après le traité de Versailles, les parents de ce lieutenant l’ont invité un dimanche et lui ont donné les jumelles de leur fils pour le remercier de son acte. Il relatait également que son régiment avait rendu les honneurs aux funérailles nationales de Galliéni, ministre de la guerre et qu’il était entré en 1918 en premier en Belgique. Les populations les avaient accueillis avec tellement de ferveur, que certains leur prenaient leurs boutons en guise de souvenir. Il tenait particulièrement à une de ses citations qu’il lui avait été remise par le roi des Belges, le 16 août 1918. L’autre, lui avait été remise par Pétain et il n’en parlait jamais. Ces documents sous-cadres sont toujours accrochés chez le contributeur. Après la guerre, il a tenu un commerce sur les quais à Mâcon « Au petit marchand ».
Mâcon (Saône-et-Loire)
Lyon (Rhône)
carrière militaire, front, soldat
distinction militaire, médaille
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
Récit de Guy Lazard sur son père Georges.
12 NUM 102/2
FRAD071-102 Georges LAZARD, d’une guerre à l’autre.