Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Duthel, Pétrus
Cartillier, Pierre-Yves
Lettre avec lacunes de Pétrus Duthel à sa femme du 15 novembre 1914. Il a reçu des nouvelles d'Ema et Anais qui s'inquiète pour Claude. Cette dernière lui a annoncé qu'elle lui faisait un passe-montagne mais, ironiquement Pétrus déclare que si l'envoi met autant de temps qu'une paire de chaussettes, il risque de le recevoir après la guerre! Ensuite, il évoque un problème de santé mais cherche à le minimiser en déclarant qu'à l'appel de la soupe, il ne fit "qu'un bon pour y aller" et était "gaie comme un petit papillon". Evitant la corvée de lavage, il s'isole pour lui écrire. Il se sent coupable "je deviens paresseux et ne t'écrit pas trop souvent" mais explique qu'il n'a aucune nouvelle information à lui donner. Son départ et sans cesse repoussé, et tous les soldats ignorent encore combien de temps ils vont rester loin de leur famille. Ils font des marches sous une pluie battante et froide, n'ont rien pour se changer puis repartent pour faire du tir. A force, ils s'habituent, n'éprouvent plus le froid. Malgré tout, il relativise, il pense à tout ceux qui sont dans la boue. L'espoir de la fin de la guerre lui permet de tenir il souhaite "retourné te consolé et continué le bonheur ensemble".
Belfort (Territoire de Belfort) /
famille , enfant , épouse , conditions de vie
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014. Voir aussi : J 1700.
12 NUM 045/29
FRAD071_045 Petrus Duthel, mort aux Eparges