Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Duthel, Pétrus
Cartillier, Pierre-Yves
Lettre du 26 septembre 1914 de Pétrus Duthel à son épouse. Les deux amis avec qui il gardait les vaches jusqu'à présent ont quitté Héricourt. Il continue son activité avec deux nouveaux compagnons, dont un qui est originaire du Beaujolais. Il voit partir des hommes pour Belfort mais n'a pas d'autres informations. Faute de courrier, il suppose que son ami Antoine est au front d'ou l'expression "voir les Prussiens". Il se plaint de ne pas recevoir assez de nouvelles, espère que son épouse n'est ni malade, ni dépassée par les vendanges. Il essaye de relativiser ce manque de nouvelles mais les lettres sont à ses yeux très précieuses, d'ailleurs il a fait des remontrances à un jeune soldat qui n'avait pas donné de nouvelles à ses parents. Il ne se lamente pas sur son sort, il a certes beaucoup de travail, mais ses conditions de vie sont moins pénibles que s'il était au front, la venue de son épouse à Héricourt serait même possible. Pour terminer il lui demande d'envoyer de l'argent, expliquant comment procéder. Il n'en a pas vraiment besoin mais craint d'être déplacé. En cas de changement d'adresse le courrier met beaucoup plus de temps à parvenir.
Héricourt (Haute-Saône) / Belfort (Territoire de Belfort)
nouvelles , conditions de vie , épouse
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014. Voir aussi : J 1700.
12 NUM 045/15
FRAD071_045 Petrus Duthel, mort aux Eparges