Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Petit, Pierre
Genelot, Michel
Le 29 juillet 1915, Pierre Petit écrit à Marie. Dans les tranchées, en première ligne, il attend avec impatience de passer en seconde ligne, mais s'il déclare qu'il va bien, les propos qu'il tient ensuite montre à quel point il est amer : "réellement ce n'est pas la peine de faire des garçons pour les envoyer à la boucherie" ou encore "il faudrait bien être bête car réellement la misère sera bien assez grande sans faire mettre des enfants au monde qui la plupart n'auront plus de père". Ceci laisse paraître la désillusion et montre à quel point il condamne la guerre, synonyme de boucherie.
Saint-Gervais-en-Vallière / Saint-Loup-de-la-Salle
butte de Tahure (Marne)
soldat , enfant , horreur , tranchées
lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
12 NUM 028/11