Affichage détaillé (Grande collecte 14 - 18)
Gaillard, Benoît
MIitton, Marie-Thérèse
Ensemble de correspondance de Benoît GAILLARD, né le 24 mars 1886 à Saint-Laurent-en-Brionnais (Saône-et-Loire), une région à forte tradition catholique. En 1905, alors élève ecclésiastique à Autun, il s'est engagé volontaire pour le 134e régiment d'infanterie et est entré dans la réserve active en 1908. En août 1914, il est rappelé à l'activité et affecté à la 8e section d’infirmerie à l'hôpital de Dijon où il est resté un mois avant de partir pour le front. Infirmier militaire, brancardier, l'abbé GAILLARD transportait les blessés du front jusqu'à l'infirmerie ou à l'hôpital ("On s'imagine que nous faisons de l'héroïsme tous les jours... Il s'en faut", écrit-il le 27 février 1915). Il exerçait aussi des fonctions religieuses : il lisait la Lettre pastorale à la troupe, disait les messes. Tout au long de la guerre, Benoît GAILLARD a écrit 1005 lettres à ses parents, en prenant le soin de numéroter ses envois à partir de septembre 1914. Il y évoque les soins donnés aux blessés, leur moral et leur attitude vis-à-vis de la religion (lettre n°132). Il visite également des prisonniers, parmi lesquels des prêtres punis pour des broutilles (lettre n°203) ; à cette occasion, il porte un jugement sans concession sur les limites de la discipline militaire. Au fil de ses courriers, il donne et prend des nouvelles des ecclésiastiques et des civils (enfants du patronage, etc.) de sa connaissance. Benoît GAILLARD est resté au front jusqu’à l'armistice, les dernières lettres sont écrites lors de son retour. Après la guerre, il a été nommé curé à Autun et dans la région (Change, Créot). Il est décédé de la grippe en 1933, à l'âge de 47 ans.
spiritualité, religion
carte postale, lettre
Documents prêtés ou donnés lors de l'opération "Grande collecte", 2013 - 2014.
12 NUM 027/2
FRAD071-027 Benoît GAILLARD, ecclésiastique et infirmier militaire : 1005 lettres à sa famille