Chalon-sur-Saône. Quais de Saône. L'abattoir.

Chantier Favre. Vue complémentaire de la 48-100, prise à peu près en même temps mais plus en biais, du haut du pont des Dombes (vue plongeante). Coulisseaux et cabestans sont bien visibles de même que le tronc d'arbre entier qui doit mesurer une bonne trentaine de mètres de longueur. Sur le tronc en cours de sciage, on distingue nettement trois paires de scieurs au travail en même temps. Sur cette vue, on aperçoit également la partie du chantier située de l'autre côté de la route (palissade ajouré, cour, bâtiments) avec une flûte en construction.

Chalon-sur-Saône. Quartier du pont des Dombes.

Le chantier Paulin, avec ses quatre cabestans, son stock de troncs d'arbres prêts à être desciés et une flûte appartenant à la société Paulin en cours de restauration. Comme d'autres chantiers chalonnais, L. Paulin était propriétaire de bateaux de location.

Chalon-sur-Saône. Quartier du pont des Dombes.

Chalon-sur-Saône. Quartier Saint-Laurent et quais.

Chalon-sur-Saône. Quartier Saint-Laurent.

Sur cette vue plongeante de l'île Saint-Laurent, on aperçoit, en bordure de la Genise, le bateau de bains refermé ainsi que le chantier de construction de bateaux des mines de Blanzy.

Chalon-sur-Saône. Quartier Sainte-Marie.

Péniche chargée descendant la Saône. Le grand mât est dressé et haubanné ce qui suppose que le bateau est halé par des chevaux. Rive gauche, quatre bêches de pêche amarrées en pleine eau.

Chalon-sur-Saône. Régates sur la Saône.

Chalon-sur-Saône. Remorqueur "Aiglon"..

Chalon-sur-Saône. Rempart Saint-Laurent.

Chalon-sur-Saône. Rempart Saint-Vincent.

Un cordier au travail. La batellerie consommait beaucoup de cordage en partie produits localement.

Chalon-sur-Saône. Réparation des filets.

Chalon-sur-Saône. Rives de la Saône, les piles.

En réalité, nous nous trouvons ici sur la commune de Saint-Marcel. Ces piles médiévales en pierre supportaient un «moulin pendu», type de moulin à eau peu répandu sur la Saône (Tournus, Chalon). Un aménagement, repéré en plongée, permettait de canaliser l'eau pour l'orienter entre les deux piles. Ce moulin était implanté au débouché de rive gauche d'un haut-fond guéable baptisé le gué des Piles, haut-fond qui accroissait la force du courant et celle de la roue entraînant les meules. Sur ce cliché nous apercevons le «port de Saint Marcel», type de port dépourvu de tout aménagement et encore très fréquent au XIXe siècle. Sur la berge, un tas de pierres, et amarré, un bateau (flûte ou cadole ?), appartenant à la Société anonyme de dragages. Cet emplacement, sur lequel travaillaient des charpentiers en bateaux (cf. Gallas, cf. dessin des archives de la SHAC), est qualifié de «port de Saint-Marcel» sur un plan conservé aux Archives départementales. Sur ce même plan, deux parcelles de terrain appartiennent l'une à Brunet-Meige, constructeur de bateaux à vapeur et l'autre à un certain Charrier, constructeur de bateaux résidant aux Es-Chavannes. Jusqu'au XIXe siècle, les «ports» étaient très nombreux sur la Saône, sans aucun aménagement spécifique pour beaucoup et parfois utilisés très ponctuellement pour des besoins locaux. Nous en avons un exemple caractéristique avec le «port de Saint-Marcel». J. Lahaye possède également une photographie de la fin du XIXe siècle sur laquelle on aperçoit des tas de pierres, un char tiré par des chevaux, ainsi qu'une série de troncs équarris, soit en attente de chargement pour compléter un radeau soit déchargés d'un radeau pour des besoins locaux.

Chalon-sur-Saône. Rond-point de l'hôpital.

Avant guerre.

Chalon-sur-Saône. Route de Californie.

Chalon-sur-Saône. Route de Californie.

Autre vue du chantier Paulin-Guillaumont à l'aval du pont des Dombes avec série de bateaux en cours de réparation. Les chantiers Nouveau et HPLM ne font que se deviner.