Affichage détaillé (Armorial des communes)
De gueules à 3 annelets d'argent posés 2 et 1 et en chef d'azur trois lys d'or.
Rien ne permet de déceler à coup sûr quel symbole pourrait se cacher derrière ces anneaux et quelle fut la raison d'un tel choix, aussi bien à Chalon (blason semblable) qu'à Mâcon. On a voulu y voir les tours de la ville-forteresse : d'autres on prétendu y découvrir des cercles de tonneaux, en référence à une activité importante de chaque cité, le commerce des vins. Ce sont des vues toutes gratuites.
Ce blason se retrouve sur d'anciens courriers à en-tête de la municipalité.
Académie de Mâcon, archives.
Cf. D'HOZIER
Dans les années 60 le blason de Mâcon a été modifié ; on y a rajouté en chef les 3 lys d'or de France sur fond d'azur. Cet attribut était réservé au 40 "bonnes villes" du Royaume et avait une notation honorifique qui a du être abandonnée. Cependant, Mâcon a constitué un jalon capital dans l'extension du pouvoir central dans la France du centre-est et du sud-est. Le fait apparaît avec toute son importance quand on remarque que Lyon n'a été réunie à la couronne qu'en 1312 et à la Bourgogne en 1477. Dans l'histoire de l'unité française, Mâcon a incontestablement une place de choix. Ces armes sont semblables à celles des Vincelles. Les Mâconnais, lorsqu'il s'agit d'individualiser leur ville par le choix d'armes particulières, ne péchèrent pas par excès d'imagination : ils jetèrent tout simplement un regard du côté de Chalon et ils adaptèrent les éléments chalonnais à un blason plus proprement mâconnais. C'est celui que sous Louis XVI, l'héraldiste d'Hozier enregistra dans son vaste répertoire des blasons de France.